L’équipe de Modzik continue de se rendre aux défilés et aux présentations de la semaine de la mode parisienne.

EMPTY BEHAVIOR

Le Palais de Tokyo accueillait mercredi après-midi, une présentation pas comme les autres, celle de la marque de chaussures chinoise Empty Behavior intitulée Interstellar Sports. Créée en 2022, la marque encore très jeune confirme néanmoins son sens de la mise en scène en inversant le rôle des mannequins avec celui des invité.e.s. Offrant à ces derniers l’occasion de s’emparer du catwalk comme de véritables mannequins. Pour ce qui est de la nouvelle collection, elle est un alliage entre les kitten heels, les crampons de football et les baskets de course. Ornées de détails réfléchissants, les chaussures placées en cercle sur du sable noir renvoyaient, au gré des flashs des appareils photo, des scintillements interstellaires. (Julie Boone)

MUSIER

L’élégance à la française ? C’est chez Musier que vous la trouverez ! Anne-Laure Mais nous propose une nouvelle collection pour cette saison avec des pièces tout aussi élégantes qu’intemporelles. Trenchs, chemises, pulls : la créatrice nous propose des vêtements allant des couleurs nude (marron, beige, khaki) à des couleurs qui tapent plus à l’oeil comme le rouge, LA couleur de cette automne. Vous pourrez également retrouver des robes longues dos nu, pièces iconiques chez Musier. Coup de coeur pour le trench Dorothée qui taille parfaitement tout type de silhouette. (Elisa Lamotte)

ISSEY MIYAKE

Pour ce 5 ème jour de fashion week, Issey Miyake dévoile sa collection printemps/été 2024 dans l’espace Césure à Paris. La collection intitulée Grasping the Formelss, représente les éléments de la nature qui n’ont pas de forme définie comme le vent et la lumière. C’est ainsi que dans une alchimie saisissante, les danseurs de la troupe de Némo Flouret, les musiciens du groupe ICTUS et les mannequins se partagent la scène. Les silhouettes introduisent une esthétique novatrice et résultent de techniques de tissages spécifiques. Pour donner du mouvement aux vêtements, Satoshi Kondo utilise des fibres naturelles comme le papier washi japonais ou encore le lin. Les robes drapées en forme de tube, les manteaux volumineux, les ensembles torsadées et les jupes scintillantes témoignent du savoir-faire de la maison japonaise. Aux pieds, les mannequins défilent avec la basket MT100, future collaboration entre Issey Miyake et New Balance. (Laura Londas)

JAREL ZHANG

Au coeur du marais, dans un décor aux allures de studio photo, Chenxuan Zhang dévoile sa collection printemps/été 2024. Intitulée To Know You, le créateur puise son inspiration dans l’épisode Le pouls brutal de la Machine issu de la série Love, Death & Robots. La collection s’articule autour du lien qui existe entre l’homme et la technologie. Les silhouettes sont déstructurées et les codes du vêtements sont redéfinis. Dans un dégradé de noir, de kaki et de marron, les chemises se combinent avec des corsets, les manteaux deviennent des robes et les jupes fusionnent les longueurs. Au rythme d’une compilation de musique classique, les mannequins défilent d’un air nonchalant, avant de prendre place au centre de la pièce. Dans un canapé, les modèles prennent la pose devant 16 artistes venus du monde entier. L’objectif est de capturer leur vision et leur interprétation de cette collection afin de les exposer tout au long de la présentation. À travers cet évènement, Chenxuan Zhang a réussi à faire vivre en harmonie la mode, l’art et la musique. (L.L)

ALEXIS MABILLE

Au coeur de la galerie Vivienne, dans un showroom intimiste, Alexis Mabille nous présente sa collection prêt à porter. Intitulée Evening Essentials, le créateur se laisse guider par le rapport à la femme, à la sensibilité, à des types de caractères sans suivre une thématique trop littérale. Il y a un véritable travail autour du corps féminin afin d’allier élégance mais aussi confort. Le tout, dans une volonté d’intemporalité « C’est juste une histoire « d’accessorisation », mais le vêtement n’a plus de temps. Ça, c’est tout le travail que je fais sur la prêt a porter. » nous explique Alexis Mabille lors de notre entretien (version complète ici). (Elisa Lamotte)