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Basé à Londres, Palace se distingue de la kyrielle de groupes alt-rock anglais grâce à une touche de blues sombre et un son détendu, atmosphérique où les mélodies adoptent un mouvement langoureux.

Inspirés par des artistes comme Nick Drake, Cocteau Twins, John Fahey, Neil Young, Jeff Buckley ou Radiohead, Leo Wyndham (le chanteur), Rupert Turner (le guitariste), Matt Hodges (le batteur) et Will Dorey (le premier bassiste) se sont rencontrés sur les bancs de l’école à Dorset dans le Sud-Ouest de l’Angleterre. Après avoir été conduits à Londres – chacun séparément – par le destin, ils commencent à jouer ensemble en 2012.
Le succès a été instantané puisque Lost In The Night et Chase The Light les deux premiers EP ont rassemblé plus d’un million d’écoutes. Le magazine NME les présente comme « les nouveaux The Maccabees ».

L’année 2016 marque la sortie de So Long Forever, leur premier album dont le sublime Live Well a franchi la barre des cent millions de streams à lui tout seul. Ultrasound, leur quatrième album qui sortira vendredi 5 avril fait écho à ce premier opus construit sur les décombres de la psyché brisée de Wyndham après des événements douloureux. Ultrasound se fraie un chemin à travers les ruines, à la recherche de la lumière. Il peut être appréhendé comme un journal de bord d’un an, retraçant la lutte que le chanteur a menée après que sa femme ait fait une fausse couche tardive. Au fil de l’album, le chanteur passe de la dévastation à la délivrance.

Fidèle à son ADN, Palace exprime des sentiments personnels avec un spectre émotionnel universel. Tout en douceur…

Texte Anne Vivien
Photos Keerthana Kunnath