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Les dernières nouvelles de Fiona Walden datent de 2017 nous promettant un album, enregistré entre Paris et Londres, qui ne sortira jamais. Nous nous étions consolés en réécoutant son EP Wanted, fruit de sa collaboration avec Saad Tabainet.

Née dans une famille de musiciens, Fiona apprend le piano à l’âge de six ans puis la guitare en autodidacte à partir de quatorze ans. C’est sur cette dernière que la marseillaise commence à composer ses premières mélodies inspirées des grands espaces de l’Ouest américain.

Ses mélodies électro folk où règnent les guitares nous avaient ensorcelés par cette voix unique, intense et profonde.

 

Cover Parties.

 

2023, après avoir fait un détour par le sound design pour Givenchy ou le magazine Unprint, où elle a pu explorer la composition et la production en solo, Fiona Walden revient avec un EP à paraitre au printemps prochain, avec une nouvelle direction artistique.

Au revoir l’organique, bienvenue aux machines. On aurait pu craindre une perte de ce charme si singulier qui nous avait interpelé six ans plus tôt. Il n’en est rien. La voix grave et envoûtante est mise en valeur par un nouveau mélange de sonorités électro pop, matinée d’un soupçon de hip-hop. Les textes alternent ou mêlent le français et l’anglais. Les titres sont co-produits avec Apollo Noir (Jeanne Added, Silly Boy Blue…) et Gaëtan Réchin Lê Ky-Huong de Pony Pony Run Run.

 

 

Ce premier extrait Parties est publié sur son propre label PseudoMotion. «C’est un morceau que j’ai écrit pour parler du paradoxe de la solitude qu’on peut ressentir en soirée, en club : “Lonely in a Crowded Room”. Après des années de fête et de sorties, j’ai arrêté de boire et j’ai pris conscience de la vacuité du monde de la nuit. Les couplets se dressent en dialogues et opposent ma “bonne” conscience à mes démons. À la fin du morceau, on comprend que le refrain (“I’ve Never Partied Hard”) était en fait ironique, une joke (“But You Know That’s a Lie”). » Fiona Walden.

Fiona Walden Parties disponible via PseudoMotion.