Ladytron, formation électropop de Liverpool à qui l’on doit des tubes tels que “Seventeen”, “Destroy Everything You Touch”, “Play Girl” ou encore “Ace Of Hz”, revient avec un tout nouvel album au titre éponyme après pas moins de sept années d’absence ! Avec la présence du batteur Iggor Cavalera (membre fondateur de Sepultura), ce 6ème album de treize titres résume 20 ans d’expérimentations en matière de pop électronique tout en mettant en lumière les angoisses du monde actuel, le tout avec une urgence et une franchise absente de leur précédent Gravity The Seducer. Les harmonies sont toujours aussi présentes, les refrains accrocheurs aussi, les compositions sont nimbées de riffs de synthés analogiques, de batteries imparables et d’une atmosphère aussi dense qu’électrique : c’est un disque plein de colère et de perversité au beat implacable à l’instar de “Animals”, premier extrait de l’album dévoilé l’an dernier. Une chose est sûre, le quatuor formé par Helen Marnie, Mira Aroyo, Daniel Hunt et Reuben Wu n’a rien perdu de son mordant et de son acuité.

“There’s no law
There’s no God
There’s no harm
There’s no love

We are more like you
Than the ones that you knew”

Helen Marnie :
“Cet album n’est pas un disque politique mais il tente de traiter des sujets sociaux actuels : je voulais y intégrer un sentiment de désorientation et peut-être de claustrophobie, un sentiment que beaucoup de gens ressentent en ce moment je pense.”

Daniel Hunt :
“C’est un album qui traverse différentes émotions. Il est nettement plus lourd que Gravity the Seducer qui était intentionnellement plus calme et éthéré.”

Une question subsiste :
les cinq albums ayant été remixés chacun méthodiquement, verra-t-on la sortie d’un album de remixes ce nouvel opus ? pas sûr que ce soit le cas cette fois-ci….