Récapitulatif des derniers jours de la Fashion Week parisienne suivant les défilés qui nous ont le plus marqué.

EENK

Place Vendôme, la designer de EENK, Lee Hyemee présente sa collection printemps/été 2024, Y for Yesterday. Dans une ambiance électro/tribale, le défilé nous plonge dans les inspirations passées et futures de Lee Hyemee. Les détails en dentelle se mêlent aux tailleurs élégants et les ensembles en cyanotypes se marient à des coupes fortes et innovantes. À travers Y for Yesterday, la créatrice inverse le temps, le passé devient le futur et hier devient aujourd’hui. Cette nouvelle approche créée une collection féminine, puissante et élégante. (Laura Londas)

ARUNAZ ATELIER

Dimanche 1er octobre Modzik était invité au défilé Arunaz Atelier. Une marque née en 2014 originaire du Kazakhstan. La marque consacre sa collection sur des « tenues habillées » : pour des festivités, ou des grandes occasions. Au programme des robes longues, courtes, ou les deux à la fois. Des ensembles vestes et pantalons, dont certaines vestes sont cintrées et laissent deviner la taille, ou au contraire oversize pour un effet loose, donnant ainsi un style Dad. Arunaz met à l’honneur d’une part les strass, paillettes, motifs, broderies ainsi que des couleurs vives. D’une autre part semble être adepte du drapé, des volants et froufrous, des manches à la fois bouffantes longues et évasés. La touche finale de la collection met en avant deux robes : l’une ayant des drapés, l’autre bouffante sont toutes les deux ornées de voiles, qui sont incrustés à la robe. La nouvelle collection printemps/été 2024 d’Arunaz Atelier opte pour une allure sophistiquée et chic, avec ce plus d’originalité. (Sandra Inack)

UJOH

A l’occasion de la Fashion Week de Paris la marque nippone UJOH a présenté sa nouvelle collection printemps/été 2024 à l’American Cathedral. La collection – fidèle au style de la marque – emprunte l’esthétique japonaise qui s’amuse à superposer les vêtements. Le jeu d’association des tenues se manifeste à travers de longue chemises sur des pantalons amples ; des  jupes sur pantalons ou encore longue chemises façon kimono assortis d’une jupe asymétrique et d’un pantalon ample, etc… La marque adopte un style minimaliste où la superposition de vêtements est au cœur de la collection autant du côté homme que du côté femme. Un jeu que l’on retrouve également sur une variation de vestes déstructurés et/ou crop. Ces types de vestes porté au dessus de chemises, peuvent dans certaines tenues produire un fort contraste entre blanc et noir. UJOH met à l’honneur l’organza de couleur blanche et noire que ce soit porté sous forme de chemise, veste ou jupe. La marque innove le design de certaines pièces avec des jupes déstructurés et asymétriques. Le choix des couleurs reste dans la sobriété: blanc, noir, gris, beige et violet. (S.I)

THEUNISSEN

Le centre culturel de Chine accueillait, mardi dernier, le défilé de la marque Theunissen. Créée en 2019, Ariane Theunissen commence alors à composer ses premières collections en utilisant des chutes de tissus de la boutique d’antiquités de son père. Pour le deuxième défilé de la marque, la créatrice franco-belge joue entre structure et fluidité mais aussi avec la transparence et les différentes matières. Le corps de la femme est mis en valeur avec des vêtements déstructurés, notamment des bandeaux et épaulettes inspirées des 80’s, et le tout toujours dans des tenues très sexy. Le défilé était musicalement animé par le DJ Tovan Kao, une musique énergique et puissante donnant un effet très empowering. Enfin, les créations étaient accompagnées par la marque de bijoux vintages Upcycles Anicet ainsi que de la marque de chaussures Francesca Bellavita. (Elisa Lamotte)