Au coeur du quartier Pigalle, dans l’une des suites du très arty Hôtel Amour, Coralie Barbier et Paul Van Haver alias Stromae, nous présentaient avec générosité la troisième capsule de Mosaert. Un label qui possède un ADN bien défini, des pièces antithétiques où graphismes et coupes structurées viennent se mêler à des tonalités gaies et à des motifs printaniers afin de faire rythmer un vestiaire unisexe. Mosaert, c’est le sourire de deux passionnés, un désir de précursion, une ode à la créativité et au partage. Enrichie par cette rencontre, l’équipe Modzik vous dévoile 5 choses à savoir sur Mosaert.

1. Coralie et Paul, l’évidence d’un travail en corrélation

“La rencontre s’est faite entre l’écriture du premier et du second album, à un moment où je souhaitais aller plus loin dans la démarche d’identification. Étant styliste, Coralie a su apporter des réponses à mes interrogations, j’en ai déduit qu’elle pourrait m’accompagner dans la réalisation de mes projets. Très vite, une cohésion s’est installée, on a d’abord travaillé sur le visuel du titre Humain à l’eau sans le décliner en textile. Et c’est ensuite que je me suis payé le luxe d’avoir mes propres vêtements pour chaque représentation, à ce moment là, on s’est dit qu’on devrait les commercialiser. Pour la capsule n°3, Coralie a souhaité associer deux thématiques, les fleurs et les oiseaux, chose que l’on n’a jamais faite lors des précédentes capsules. De nature borné et cartésien, j’ai exprimé une petite hésitation avant de comprendre que je devais lui faire confiance davantage ”

2. L’unisexe est perçu comme une contrainte stimulante

“On pourrait croire que ça nous enferme, mais ça nous permet de déverrouiller notre expression artistique. L’envie de Paul était de pouvoir passer d’un vestiaire masculin à féminin de manière aisée. Il voulait égayer la garde robe masculine qu’il a toujours pensé trop basique. Après au niveau des taillages et de la production, ce sont des complications forcément…”

3. La capsule n°3 signe la volonté de s’affranchir de l’image Stromae

“Aujourd’hui, on est dans un nouveau tournant, on s’est rendu compte que tant que Stromae porterait les vêtements, une réticence pourrait se dessiner chez les personnes souhaitant obtenir les créations Mosaert. Ça ne nous étonnerait pas d’entendre dire, “ce sont les vêtements de scène de Stromae, on ne peut pas les mettre”. Notre souhait, c’est vraiment de créer une mode portable, accessible sans être mécaniquement connotée Stromae. ”

4. Un label éthique et authentique, indéniablement stylé sans jamais être victime de la mode

“On se retrouve tous confrontés aux tendances, alors inconsciemment on est certainement influencés. Mais si on a des idées qui ne sont pas dans l’air du temps, ça ne nous empêche jamais de les réaliser. Ce qui est intéressant, c’est de pouvoir aller à l’encontre des tendances, lorsqu’un grand courant va à droite, tu vas vers la gauche. Ou sinon, retravailler les tendances en y apportant une touche personnelle.”

5. Mosaert, un label mode mais pas que…

“C’est la passion qui vient guider notre motivation à établir de beaux projets. Par exemple, tous les clips de l’album Racine Carrée ont été produits par Mosaert. On possède alors un certain bagage et on éprouve maintenant le désir de travailler sur différents projets. Travailler sur l’image d’un album, l’authenticité et la signature visuelle d’un artiste extérieur à Mosaert serait un bel accomplissement.”

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La capsule n°3 est disponible depuis le 8 avril via l’e-shop Mosaert mais aussi dans la boutique Hunting & Collecting à Bruxelles.