On sait peu de choses sur Sevdaliza, cette jolie nymphe d’origine iranienne basée à Rotterdam aux Pays-Bas. Mais son travail musical ainsi que ses vidéos forcent le respect et on ne pouvait passer à coté pareil talent !

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Emigrée à Rotterdam avec sa famille à l’âge de 5 ans, elle quitte le giron familial dès l’âge de 16 ans et bien qu’elle ait la chance d’avoir une bourse pour suivre des études sportives (basket), elle se rend vite compte qu’elle doit trouver une autre voie. “Ma vie a toujours tourné autour de l’idée de survie” nous confie-t-elle. “Faire du sport de manière professionnelle t’enseigne la discipline et à te dépasser et du coup cette attitude fait partie de toi, mais cela ne te rend pas forcément heureux et tu as l’impression d’être devenu un robot et tu ne sais pas comment faire autrement”.

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Et d’ajouter “Avec la musique, j’ai dû tourner autour, n’ayant aucune formation et ne sachant jouer d’aucun instrument, j’ai passé des heures à essayer de maîtriser ma voix et j’ai appliqué la même discipline que pour le sport mais cette fois pour apprendre à maîtriser un logiciel comme Ableton par exemple.”

Toutes les oeuvres que Sevdaliza a publié sont le fruit de collaborations : “Je parviens mieux à faire sortir le meilleur de moi lors de ces collaborations musicales qu’il n’en était pour le sport”.

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“La plupart de mes productions sont le fruit de ma collaboration avec le producteur hollandais Mucky : Je ne force jamais les choses et il est toujours question de se laisser respirer l’un l’autre, mais je n’abandonne jamais non plus, j’attends juste que la vague créative me revienne.”

Visuellement elle apprécie ce qui est un peu “en marge des choses” qu’il s’agissent des films de David Lynch, du thriller français culte La Haine de Mathieu Kassovitz ou de la vidéo Iron Sky de Paolo Nutty.

Son style balance vers une sorte de r’n’b industriel (“The Other Girl”), le groove dansant (“Underneath”) mais elle n’aime pas expliquer son travail et sa musique : “J’aime l’idée que chacun y voit ce qu’il a envie d’y voir et d’y entendre selon sa propre culture, son propre vécu”.

Il y a quelques mois elle publie un EP quatre titres “Children of the silk” où figure Rome Fortune en invité.

Sa dernière nouveauté en date, la vidéo de “Marylin Monroe”, dans un style quelque part entre Rosie Lowe et FKA Twigs.

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