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Paris, 1er février, le tapis rouge, les caméras, la foule étaient rassemblés pour découvrir Bob Marley : One Love, produit notamment par son fils Ziggy Marley.

Accueillis par un trio reggae féminin, les peoples posent devant la horde des photographes qui hurlent leurs noms avant d’entrer dans le Grand Rex, plein à craquer d’invités et des membres de la presse. Tout le monde attend Ziggy Marley, l’acteur incarnant Bob Marley à l’écran Kingsley Ben-Adir et le metteur en scène Reinaldo Marcus Green. À l’intérieur, chaque siège et garni d’un pot de popcorn à l’effigie du film et une bouteille d’eau. Il faut dire que les popcorns étaient pour le moins sucrés.

 

Modzik

 

Après une bonne heure d’attente, Sofiane Pamart ente en scène, suivi de la chanteuse Loreen pour nous donner une version totalement aérienne de One Love, incroyable de beauté. Le noir se fait, 40 silhouettes prennent place sur la scène du Grand Rex dans un silence parfait. Va se dérouler devant nos yeux émerveillés des chorégraphies magiques et hypnotisantes de popping, toyman et tutting sous l’œil et la direction de Sadeck Berrabah, directeur et chorégraphe de la Compagnie Murmuration. Apparaissent alors sous nos yeux les mots One Love, Bob Marley, un cœur seulement formés avec des bras. La salle était encore sous l’émotion et l’émerveillement lorsque l’équipe du film entre dans la salle sous un tonnerre d’applaudissements.

 

 

Les lumières finissent par s’éteindre et le film commence.

Jamaïque 1976. Les tensions politiques sont fortes, les armes parlent. Bob Marley a décidé de participer à un concert apolitique, Smile Jamaica Concert, le 5 décembre dans un but de conciliation des différents partis en faction. Néanmoins, un évènement institutionnel va bouleverser la donne. Le Président de l’époque Michael Manley décide de déplacer les élections au 15 décembre. Les deux parties en question considèrent alors le concert de Marley prévu dix jours seulement avant comme une approbation du parti du Président en place. Ce qui conduira à la tentative d’assassinat de Bob Marley le 3 décembre 1976. Il s’enfuit alors en Angleterre pendant plusieurs mois pour protéger sa famille.

 

© Paramount

 

« Je me suis assuré que la spiritualité était forte, et que les différentes facettes de sa personnalité soient montrées. Son côté humain, son côté craintif, son côté violent, son côté jaloux… Tous les aspects. » Ziggy Marley

Bob Marley : One Love couvre la création de l’album Exodus, sorti en 1977, qui deviendra un succès mondial jusqu’au retour triomphal de Bob en Jamaïque en 1978 pour le One Love Peace Concert au National Stadium.

« Il comprenait la musique, il voyait la souffrance des gens autour de lui, des personnes noires du monde entier. Il la voyait, il l’absorbait, et il la transmettait dans sa musique », indique Kingsley Ben-Adir, l’acteur incarnant Bob Marley.

 

 

Un EP du même nom va sortir via Island Records et Tuff Gong dans lequel Cedella Marley s’est elle-même impliquée. Le projet, directement inspiré par le choix des musiques du film, est composé de sept reprises de titres classiques de Bob Marley, interprétées par Daniel Caesar, Kacey Musgraves, Wizkid, Leon Bridges, Jessie Reyez, Bloody Civilian et Skip Marley, petit-fils de Bob Marley. Cinq des sept chansons de l’EP proviennent de l’album Exodus : Natural Mystic, Exodus, Waiting in Vain, Three Little Birds et One Love.

 

 

Bob Marley : One Love, en salles le 14 février 2024.

Bob Marley : One Love (Music Inspired By The Film) via Island Records, disponible en streaming.