On doit à Chuck Roberts un des a capella de house music les plus connus avec celui du discours de Martin Luther King “I Have A Dream” : pour la énième fois voici une nouvelle relecture de ce classique dont les paroles résonnent encore et encore aujourd’hui (avec cette fois-ci un clip assez génial où les deux clans de house de New York et Chicago s’oppose pour la paternité du mouvement) :
In the beginning, there was Jack, and Jack had a groove.
And from this groove came the groove of all grooves.
And while one day viciously throwing down on his box, Jack boldy declared :
“Let there be House!” and house music was born.
“I am, you see,
I am the creator, and this is my house!
And in my house there is only house music.
But, I am not so selfish because once you enter my house it then becomes our house and our house music!
Pour mémoire, c’est également l’un des a capella préféré de Laurent Garnier qui le joue régulièrement depuis ses débuts.
un brin d’histoire :
En 1987, au début de la scène house de Chicago, le producteur Tony Lewis a appelé son ami Chuck Roberts en plein milieu de la nuit pour lui demander s’il voulait poser sa voix sur un morceau instrumental qu’il venait de terminer. Le lendemain, les deux hommes entrèrent dans un studio du West Side, Lewis expliqua à Roberts qu’il avait besoin d’une sorte de sermon de quelqu’un qui pourrait dire la vérité et expliquer aux masses ce qu’est vraiment la “House Music”.
Le sermon une fois enregistré a été placé sur le titre “My House” de Rhythm Controll, sorti sur Catch A Beat Records en 1987. Larry Heard a ensuite samplé l’acapella lors de son remix de «Can You Feel It» en 1988, consolidant ainsi les mots de Roberts comme l’un des moments déterminants de l’histoire de la musique house.