Une fois n’est pas coutume c’est un artiste canadien, québécois pour être plus précis sur lequel nous allons nous attarder : Peter Peter n’est pas un nouveau venu mais puisqu’il s’apprête à publier son troisième album mais il fait pourtant figure de nouveau venu dans notre hexagone. Né à Chicoutimi en 1984, c’est à l’âge de 24 ans qu’il commence à faire parler de lui au Québec en remportant le titre de meilleur artiste durant l’émission Ma Première Place des Arts à Montréal. C’est ainsi qu’il décroche un contrat d’artiste avec le label canadien Audiogram et publie un premier album éponyme en 2011, produit par Howard Bilerman (ex membre d’Arcade Fire et producteur de nombreux albums comme Handsome Furs, Wolf Parade, Coeur de Pirate, Vic Chesnutt ou encore Basia Bulat notamment sous la houlette de Rough Trade Music Management à Londres). Son style est alors plutôt pop-rock.

Auteur-Compositeur-Interprète, il publie son second album intitulé Une Version Améliorée de la Tristesse dès l’année suivante en 2012. Cet album marque un tournant musical avec notamment en incorporant une nouvelle teinte électro-pop. Certains magazines parlent alors de “mélancolie 3.0”.

Peter Peter ayant publié son second album en 2012 au Canada puis en 2014 en France, avec un joli succès, il était temps pour lui de refaire un nouvel album. Aujourd’hui il s’apprête à sortir son troisième album Noir Eden avec déjà trois vidéos publiées : “Noir Eden”, “Bien Réel” et “Loving Game”. Il s’explique “C’est la première fois depuis que je vis en France que je construis quelque chose, car avant d’arriver à Montrouge, je ne m’étais pas vraiment installé. Je m’étais déconnecté de la réalité et du coup, j’avais l’impression que la vraie vie était une illusion, que le monde autour de moi ressemblait à quelque chose de faux. Les thèmes de mon album sont venus de la solitude de mes 35m2. Au final, j’ai gardé beaucoup de choses de mes maquettes et je n’aurais jamais cru pouvoir produire tout ça moi-même. Les chansons racontent toute ma solitude et non quelque chose de collectif comme cela a pu l’être auparavant.” Fan de comics, il a fait appel à à l’américain Benjamin Marra pour illustrer « Noir Eden ».