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Signée chez Waev Entertainment, son propre label, IAMDDB évolue depuis toujours de manière authentique et indépendante dans l’industrie musicale. Sa capacité à mélanger les différents genre, tons et émotions sans efforts transparait dans ses différents projets qu’elle présente sous forme de volumes. Permettant ainsi de nous emmener dans le voyage de son évolution artistique. Après cinq ans sans nouveauté, elle a sorti ce 29 février, Love Is War. Un album revenant aux racines de jazz urbain et de hip hop tout en poussant la liberté d’expression à son apogée, nous racontant le chemin parcouru depuis 2019.

Avec des chefs d’œuvres comme Shade en 2017 ou Urban Jazz en 2019, la chanteuse et rappeuse n’a plus besoin de faire ses preuves, sa virtuosité ne fait plus aucun doute. Ici, elle se concentre sur le message. Le message d’une femme qui pousse les limites de l’expérience humaine en refusant la singularité et la dualité. Prônant la liberté, l’amour et l’émancipation, particulièrement celle des femmes noires.

 

 

Du drum’n’bass, de la trap, de la soul, du hip hop et du jazz, ici encore elle passe d’un style à l’autre sans scrupule. Sur certains morceaux comme Vibration ou Ibiza il y a une forte présence d’afrobeats, le mariage parfait avec sa voix grave et mielleuse. Alternant entre des moments calmes et véhéments, elle accélère la cadence vers le milieu de l’album avec des titres comme ABC et Kounting Chickens où elle rappe en cascade des paroles sanglantes sur des instrus enflammées. Where Did The Love Go est une lettre d’amour à elle-même pour lui rappeler sa force intérieur, existant sur une production pleine de batteries, de basses et d’harmonies soul. Et puis il y a Rasta Pasta, le son en featuring avec Masego, de quoi apaiser notre âme « A little song to keep you warm, A litte vibe to keep you calm ». 

 

 

Un projet magistral qu’on va prendre le temps d’écouter et de réécouter pour en découvrir tout le caractère et les émotions transmises par cette auteure-compositrice-interprète-actrice qui n’a pas fini de nous régaler.

 

 

Texte Charline Gillis