La sélection Modzik pour sonoriser ce weekend.

SCH – PREQUEL

Deuxième clip (après Cannelloni) de son nouvel album JVLIVS Prequel : Giulio, Prequel s’est déjà hissé dans le top 3 des tendances sur YouTube. Le rappeur marseillais a choisi le thème du grand banditisme, souvent associé à sa ville natale, et dont il a lui-même été témoin pendant sa jeunesse. SCH nous plonge dans le bain dès l’intro avec un journal télévisé qui raconte « encore un week-end sanglant à Marseille ». Armes, voitures brûlées et règlements de compte, tout y est pour nous montrer la réalité des fameux quartiers nord. La violence du clip, signé Jean-Charles Chavarin (SDM, Rim’K), contraste d’ailleurs avec le style toujours très soigné de l’artiste. Avec Prequel, il reprend ainsi des codes signatures de son univers musical : des visuels sombres qui se mêlent parfaitement au rap bien découpé du marseillais, de quoi rendre nostalgiques ses fans de la première heure. Bien que le troisième opus vienne seulement de sortir, SCH a laissé entendre qu’une suite à la saga JVLIVS, commencée en 2018, n’était pas impossible…

Prequel est disponible via Maison Baron Rouge.

 

 

 

 

GRINGE – DU PLOMB / EFFET DE SURPLOMB

Plus de six ans après son premier projet solo Enfant luneGringe dévoile le double single Du Plomb et Effet de surplomb, premier extrait de son prochain album. Effet de surplomb a été co-écrit par son petit frère, Thibault, atteint de schizophrénie, et à qui il avait déjà dédié les morceaux Scanner, en 2018, et On aboie en silence, en 2020, racontant l’impact que cette maladie a eu sur les deux hommes. Le début du clip est un parallèle évident à leur propre histoire, où deux petits garçons trouvent un pistolet et jouent avec, avant que le plus grand ne le braque sur la tête de son cadet. Thibault est ensuite représenté adolescent, à l’âge où la schizophrénie est apparue dans sa vie, hurlant face au ciel. Avec ces deux nouveaux titres, disponibles en versions longues sur les plateformes de streaming, Gringe signe une nouvelle fois un joli message d’amour et de soutien à son petit frère.

Du plomb et Effet de surplomb sont disponibles via Wagram Music.

 

 

 

 

WALLOWS – CALLING AFTER ME

Formé il y a plus de dix ans alors qu’ils étaient adolescents, le trio de Los Angeles Wallows s’était donné pour mission de produire leur disque « le plus concis, le plus cohérent, sans remplissage » à ce jour. Pour ce faire, ils ont recommencé à travailler avec John Congleton, avec qui ils avaient collaboré sur leur premier album, Nothing Happens, en 2019. Cette collaboration a permis de retrouver une partie de l’innocence et de l’enthousiasme de leurs débuts. Dylan Minnette (découvert acteur dans 13 reasons Why) explique : « Nous avons commencé avec la guitare, la basse et la batterie et nous avons vraiment essayé de ne rien ajouter qui ne soit pas nécessaire, et je pense que cela a vraiment ramené une partie de cette qualité honnête et enthousiaste ». Calling After Me rappelle leurs débuts avec son riff de guitare. Minnette partage ses espoirs que Model soit “l’album le plus accessible” du groupe à ce jour, capable d’attirer aussi bien les fans que les non-fans. En tout état de cause, cet album sera le support parfait à leur tournée mondiale.

En tournée mondiale, Paris (Zenith) le 5 octobre 2024 avec Live Nation.

Model est disponible via Atlantic Recording/Warner Music.

 

 

 

 

BESS ATWELL – RELEASE MYSELF

Peu connue en France, la londonienne Bess Atwell, maintenant basée à Brighton, vient de sortir son troisième album, Light Sleeper, à la fois tendre et doux. « Si vous n’écoutez pas vraiment, c’est de la musique triste. Mais si vous écoutez vraiment, il s’agit d’acceptation et de la joie de s’exprimer. Il peut être très agréable d’exprimer des choses difficiles ou douloureuses », explique-t-elle. Le titre Release Myself est l’acmé de cet album avec un son légèrement plus rock, des synthés et sa construction énergique. C’est une chanson intemporelle et libératrice, illustrant parfaitement l’habileté d’Atwell à dépeindre des sentiments et des thèmes à travers la musique. Aaron Dessner (The National) a découvert le travail d’Atwell et a proposé ses services ; James Krivchenia (Big Thief), Ben Lanz (Beirut) et James McAlister, collaborateur de Sufjan Stevens, y participent également. Enregistré en seulement cinq jours au studio de Dessner, au nord de New York, Light Sleeper nous enveloppe et ne nous quitte plus.

Light Sleeper est disponible via Bess Atwell/to Real Kind Records.

En tournée au Royaume Uni et à Reeperbahn en septembre 2024.

 

 

 

 

FOSTER THE PEOPLE – LOST IN SPACE

Depuis leur explosion avec l’album TorchesFoster the People avait du mal à retrouver le succès de Pumped Up Kicks (2010). Mais les voilà de retour avec Lost in Space, un voyage aux confins de la disco, du funk, du gospel et du jazz. Mark Foster, l’un des fondateurs, explique : « J’ai réfléchi aux parallèles musicaux et sociaux entre cette époque et celle que nous vivons aujourd’hui, avec la grande récession des années soixante-dix, les troubles politiques de l’après-Vietnam et d’autres tensions majeures. Mais ensuite, on voit ces expressions de joie à travers la musique, et j’ai commencé à penser à la joie comme un acte de défi ». Ce nouveau single ouvre la voie à leur quatrième album studio, Paradise State of Mind, qui sortira chez Atlantic Records le 16 août.

Lost in Space est disponible via Atlantic Recording/Warner Music.