Retour sur l’une des couvertures iconiques de Modzik, celle de Florence and the machine (également stylisé Florence + The Machine), alors en pleine phase ascensionnelle après le succès de son album album Lungs et juste avant la sortie de leur second Ceremonials (2011), un album dense où tous les sons sont au maximum comme elle le déclare elle-même.


crédits :
Photos_Greta Ilieva
Réalisation_Flora Zoutu
Propos recueillis par Joss Danjean

C’est dans l’un des salons cossus de l’Hotel Gore qui borde Hyde Park, à Londres, que je rejoins Florence Welch, l’âme et la frontgirl à la chelure incandescente du groupe : je la retrouve pieds nus assise sur le sol jonché de papiers griffonnés tout autour d’elle. Elle m’avoue qu’elle dessine beaucoup, c’est d’ailleurs elle qui a dessiné le tableau qui est au mur de ce salon…

“J’aime les papiers quadrillés, cela me réconforte. Je trouve parfois de très jolis carnets mais je n’ose pas les griffonner ! J’aime aussi écrire sur de grandes feuilles de papier donc en fin de journée, en studio, le sol est recouvert de ces feuilles, comme aujourd’hui ! Parfois je me prends pour une sorte de Jeanne d’Arc : j’entends dans ma tête les arrangements de harpes ou la rythmique et je griffonne alors pour tout traduire sur papier avant d’oublier !”

Au détour de la conversation elle me demande qu’elle est le titre que je préfère sur l’album et je lui réponds “Spectrum” avec ce refrain irrésistible et entêtant “Say My Name, Say My Name” (qui deviendra ensuite un nouveau gros hit pour Florence avec une incroyable vidéo réalisée par l’exubérant David Lachapelle et John Byrne). Elle ajoute :

“Quand j’ai écrit ce morceau, je m’imaginais sur le bar d’un club dansant et chantant avec des banderoles autour de moi !”

A l’époque la signature musicale de Florence and the machine c’est la harpe, instrument atypique dans la pop moderne :

“Cet instrument est tellement magnifique, autant musicalement que l’objet lui- même. C’est si gracieux ! J’adore le coté angélique, baroque et romantique de la harpe. Ça correspond bien à mon univers. La première fois que nous sommes allés en studio pour notre premier album, on a rencontré Tom Monger par hasard : il avait quelque chose d’imposant caché par une draperie et on lui a demandé ce qu’il dissimulait. C’était une harpe ! On lui a proposé de jouer avec nous sur les démos et au final il a participé à tout le disque et est devenu membre du groupe à part entière. La harpe, c’est effectivement notre signature, mais par accident ! Le hasard fait parfois bien les choses.”

Depuis le groupe et sa muse ont publié en tout 4 albums, participé à des BO de films (the Snow White and the Huntsman soundtrack par exemple) et multiplié les collaborations de haute volée. Florence + The Machine tient une place résolument à part dans la pop britannique d’aujourd’hui. Durant la pandémie de 2020, elle a publié sur instagram une chanson inédite intitulée “Light Of Love”…

Il y a quelques semaines encore, Florence participait également à l’événement caritatif  The Stars Come Out to Sing At Christmas, le concert virtuel de Noël organisé par Nordoff Robbins, qui collecte des fonds pour l’association caritative de musicothérapie pour les personnes touchées par une maladie limitant la vie, l’isolement ou un handicap au Royaume-Uni.

http://www.florenceandthemachine.net/

 

 
 
 
 
 
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