La fashion week homme de cette saison a marqué les esprits par de nombreux défilés sensationnels. Retour sur les moments forts de la semaine de la mode parisienne version masculine. 

Le défilé Dior 

Puisque 2022 commémore les 75 ans de la Maison Dior, le défilé avait une tournure un peu particulière cette saison. Anniversaire que le directeur artistique de Dior Homme, Kim Jones, a décidé de célébrer. Il a donc puisé dans les basiques de la maison et a proposé une collection automne-hiver qui repense magnifiquement bien les modèles phares des débuts Dior. Une œuvre qui met en valeur le savoir-faire unique des maisons de couture et la vision innovante et originale de son créateur, Christian Dior. Kim Jones a notamment revisité l’emblématique veste Bar, désormais disponible dans la version homme, mais aussi les broderies florales, les roses iconiques de la maison française ou l’étoile, un symbole important pour le défunt créateur. C’est une collection qui reprend « toujours cette joie de vivre qui est au cœur des créations de Christian Dior », explique le directeur artistique dans le communiqué de presse du défilé.

Le défilé Kenzo

Connu pour son style streetwear unique, Nigo a dévoilé sa première collection en tant que directeur artistique de Kenzo. Un défilé tant attendu qui a su se démarquer grâce aux innombrables références aux fondamentaux de la marque que Nigo a détournées avec brio. Au cœur de la Vivian Gallery, où Kenzo Takada lui-même a dévoilé sa première exposition dans la capitale en 1970, les spectateurs ont été éblouis par les œuvres du styliste japonais. Une performance soulignée par l’extraordinaire bande son conçue par les grands noms de la musique tels que Kanye West et Pharrell Williams au premier rang du show. 

Le défilé Loewe

Cette saison, certains créateurs ont explicitement évoqué la culture crypto gay. Chez Loewe, Jonathan Anderson a travaillé avec les artistes Edgar Mosa et Joe Maxia pour construire une décoration inspirée de Fire Island, une célèbre île au large de New York qui a servi d’oasis de paix et de bénédiction pour la communauté gay. Un défilé inspiré par le sable fin et les drapeaux arc-en-ciel flottant. Beaucoup de peau visible, JW Anderson a même déclaré :  “Montrer le corps fait fureur en ce moment”. 

Le défilé Louis Vuitton 

La maison Louis Vuitton  a souhaité rendre hommage une dernière fois à Virgil Abloh avec émotion à son responsable artistique. Ce n’est pas un uniquement un seul défilé à Miami qui a été organisé en son honneur mais bien deux. Pour le défilé à Paris, l’enjeu principal était de dévoiler la collection dans un cadre plus intime,  avec l’entourage du génie du streewear, Tyler The Creator a notamment composé la musique du défilé accompagné d’un orchestre. C’est également lors de défilé que Louis Vuitton à révélé le lancement de la basket Nike Air Force 1 by Virgil Abloh, dont les paires feront l’objet d’une vente aux enchères caritative.  

Le défilé Y/Project

La collection Y/Project imaginée par le créateur belge, Glenn Martens, résonne sous le ton de la couleur. Pour la marque, nous sommes déjà habitué aux imprimés, aux dégradés et aux vêtements coupés de manière décalée. Comme toujours chez Y/Project, les tissus s’enroulent et se tordent sur les corps, se maintiennent et twist entre le denim et le daim, la transparence ou les couches de tulle bloquées dans les coutures. Une collection qui laisse paraître comme un petit aperçu de la collaboration le label et la maison Jean Paul Gaultier, qui a confié à Glenn Martens la création de sa collection haute couture.