Modzik a eu le privilège d’assister en ce jeudi 22 juin au défilé printemps/été 2024 homme de la marque chinoise fondée en 2012 Sean Suen. Elle s’inspire de différents mediums tels que l’architecture et le cinéma pour créer son propre univers.
Garage, béton, imperfections, brutalité, lumière voici des mots pour décrire le lieu insolite choisi par la marque pour dévoiler sa nouvelle collection. Quand la musique retenti, les spotlights s’allument… peu à peu on entend un bruit continu semblant venir des mannequins : des clochettes. Sur la plupart des looks, des petites clochettes sont accrochées sur les chaussures ou sur d’autres parties du vêtement. Ils marchent d’un pas déterminé et rapide le long du défilé.
La palette de couleurs est dans les tons neutres et simple : noir, blanc et beige. Pas de couleur vivide est employée dans cette collection.
Ce défilé résonne chez le spectateur comme une poésie ou un rêve dans lequel il est totalement immergé. Le son de la musique fait vibrer son coeur et les tenues sont un mélange entre deux opposés : le blanc et le noir symbolique du bien et du mal, du ying et du yang. Deux forces différentes qui se complémentent. La noirceur fait surface comme un esprit ou un cauchemar. Par ailleurs, on peut le remarquer dans le maquillage qui est travaillé et très visible.
Certains vêtements ont des longues traînées de fils qui pendent. Les looks rappellent notemment la culture orientale avec les chapeaux asymétriques, les clochettes, les accessoires en argent qui font penser à des armures. Le tailleur est revisité avec des jeux de structures. La sophistication prend un nouveau sens mélangeant tradition et modernisation.
Dans leur texte d’introduction de la collection ils mentionnent que « la vie est impermanente ». Une renaissance fait donc toujours surface. C’est comme un cycle.. Une boucle infinie.
Un show qui nous permet de nous évader le temps d’un instant dans notre propre réalité en nous laissant sans voix.
DIGITAL COVER #22 / JOE BEL, L’INTERVIEW
