Avec toujours un oeil sur l’actu mode, Modzik a visionné le documentaire Chanel-Schiaparelli Le Noir et le Rose diffusé le 6 février dernier sur France 5. Passionnant.
En devenant une industrie culturelle de premier plan, la cage dorée de la mode s’est ouverte en montrant aux publics les images de soirées exceptionnelles autant que de déboires créatifs et d’affrontements mondains. L’histoire la plus secrète est celle de Gabrielle Chanel et Elsa Schiaparelli, deux grands noms de la couture dont l’avant-gardisme a grandement influencé l’émancipation des femmes dans la société parisienne d’avant-guerre.
Si à la fin des années 1920, Chanel est le premier nom qui retentit quand on vient à parler de Haute-Couture, la créatrice de la petite robe noire voit la Maison Schiaparelli lui faire de l’ombre. Très vite, les deux femmes habillent une clientèle identique qui, si elle aime la sobriété mode de Gabrielle Chanel, ne peut s’empêcher de s’extasier devant les tenues colorées et parfois extravagantes d’Elsa Schiaparelli. La réalisatrice Annick Cojean a appuyé son documentaire sur des images d’animations, des documents d’archives et des entretiens d’experts comme Karl Lagerfeld, Justine Picardie rédactrice du Harper’s Bazaar Londres mais aussi de proches comme Marisa Berenson, petite fille de Schiaparelli, et Claude Delay, amie de Gabrielle Chanel.
De Paris à Hollywood, la réalisatrice a suivi le destin de ces deux femmes, de l’apparition de la Maison Schiaparelli à l’aurée de la Première Guerre Mondiale.
DIGITAL COVER #22 / JOE BEL, L’INTERVIEW
