Chaque femme est unique. Elle vient des 4 coins du monde, a des cheveux volumineux ou lisses, parfois même, elle n’en a pas. Elle est mince ou à des formes généreuses. Aujourd’hui on le sait : tout le monde a le droit à sa part du gâteau. Plus de diversité, pour plus d’égalité. Bienvenue dans la nouvelle ère des catwalks!

L’ère de la diversité !  

Vous l’aurez compris, les différentes ethnies n’ont jamais été autant représentées sur les podiums. Il y a 5 saisons de ça, la majorité des mannequins était blanche, selon le Diversity Report de Fashion Spot, plus de diversité tend à venir fleurir nos podiums, les non-blanches qui étaient jusqu’ici représentées qu’à 25% se sont retrouvées à être à 38,8% à la Fashion Week automne-hiver 2019 (ce qui fait environs 2 sur 5). C’est New York qui a été la plus inclusive en intégrant 45,8% de modèles non-blancs ! Même les couvertures de magazine se mettent à la page, avec 37,7 % de modèles non-blancs. Qui sont donc les ambassadrices de ce nouveau monde plus égalitaire ?

 Les nouvelles beautés des catwalks !

Adwoa Aboah, Liu Wen, Winnie Harlow, est-ce que les présentations sont nécessaires? Il y en a pourtant certaines dont le visage nous est familier, mais dont on ne connait pas les noms, ou pire, parfois on n’en a encore jamais entendu parler ! Voilées, issues des quatre coins du monde, de toutes les tailles… Voici les nouvelles reines qui ont su dompter l’industrie de la mode.

Imaam Hammam, Jacquemus, Prêt-à-porter printemps-été, Paris 2019

 

Jazzelle Zanaughtti, Fenty Puma by Rihanna, printemps-été, New York, 2018

 

Jazzelle Zanaughtti, aussi connue sous le nom de @uglyworldwide

 

Adut Akech, nouvelle dans les bras de Naomie Campbell au Met Gala 2019

 

Ugbad Abdi, avec un accessoire de cheveux par Joshua Werber en mode hijab

 

Anok Yai, Prada, automne-hiver 2018

Le défilé lingerie Savage x Fenty de Rihanna qui avait clôturé la Fashion Week New Yorkaise en septembre dernier avait fait de l’ombre au défilé annuel Victoria Secret. Rien à voir me direz-vous, c’est bien à ça que l’on reconnait la pâte de Rihanna. Loin des standards de beauté, « Riri » défie l’industrie de la mode en incluant tous types de femmes, de toutes morphologies allant du XS au XXX. Une lingerie « body positive » pour enfin s’aimer en culotte. Néanmoins, elle reste la seule à faire des efforts pour inclure les femmes de tailles diverses ! Pour 745 couvertures en 2018, seulement 18 ont fait figurer des mannequins grande taille en couverture, soit 2,4 % des couvertures au total sur l’année précédente. Le chiffre sera surement battu d’ici 2019, un peu d’espoir et d’illusions, mais on espère que l’initiative de Rihanna pourra en inspirer d’autres.

Tess Holliday, faisant la une de Self Magazine en juin dernier. Le titre : “La santé de Tess Holliday n’est pas votre problème”.

Encore un long chemin à parcourir

Il reste encore du chemin à faire, mais ce qui est sûr c’est que la porte n’a jamais été autant ouverte à la diversité des corps et des ethnies. Comme on l’a bien remarqué, la tendance est à la beauté naturelle. Un moyen de mieux s’accepter et surtout d’admirer la beauté de chacune des femmes en n’excluant alors, plus aucune d’entre nous.