La Barbie Moschino, créée en collaboration avec la très excentrique maison italienne et son flamboyant DA, Jeremy Scott, designer quintessentiel de la pop culture, permet à Mattel de se propulser dans le monde actuel.

Le spot publicitaire et son univers délicieusement camp est une petite révolution à lui tout seul. Oubliées les poupées stéréotypées princesses et les petites filles vraisemblablement lobotomisées, évoluant dans des rêveries désespérément domestiques et téléphonées. La Barbie Moschino porte de scandaleux outfits cuirs et blings, et arbore une choucroute qui défie les lois de la gravité. Avec une allure à faire saliver un Gianni Versace circa 1985, elle fait aisément concurrence aux fashionistas les plus intrépides. Prends ça Anna Dello Russo !
Mais à y regarder de plus près, c’est au niveau du casting de la pub que les choses prennent une tournure carrément excitante.. A une époque où le concept du genre a sérieusement besoin d’un bon coup de pied au cul, c’est un gamin blondinet à la coupe de cheveux furieusement hip qui s’en charge. Avec une attitude digne d’un hybride Miley Cirus/Madonna, il dynamite les stéréotypes et décomplexe des milliers de petits garçons à travers le monde au passage. Respect.
La poupée et ses 700 exemplaires ultra exclusifs vendus à $150 pièce était sold-out en moins d’une heure.