Carré de street : jamais deux sans trois chez Vuitton

Pour la troisième saison consécutive, Louis Vuitton laisse à des pointures incontournables du street art, le soin d’apposer leur patte sur ses fameux carrés de soie.

Après deux opus des plus remarqués, la maison malletière française s’est une fois encore acoquinée avec trois papes de l’art dit « urbain », pour parer ses foulards en soie XXL d’une touche street des plus inspirées. Un troisième volet qui confirme l’intérêt grandissant du petit monde de la mode, pour cette pratique devenue tendance en vogue, qui devrait valoir à Vuitton un nouveau sold out éclair.

Encore faudra-t-il débourser la modique somme de 540 euros, pour se procurer l’une des créations du chilien INTI ou de l’américain Kenny Scharf, inspirés respectivement d’une divinité légendaire Inca et d’une astronomie quasi-psychédélique. Un poil patriotique peut être, on a franchement fondu pour le châle Monogram du graphiste André Saraiva, qui fait sourire son illustre Monsieur A entre des coulures bleues et roses.

Comme à son habitude, l’artiste Stephen Sprouse décline un modèle estival aux imprimés léopard, façon piment ou fuschia éclatant, qui parfait cette palette street de luxe d’une empreinte des plus sauvages.