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En 2024, l’artiste américain, interprète du très célèbre morceau Don’t fait parler de lui. Il est actuellement en tournée en Europe et vient tout juste de sortir un nouvel album éponyme composé de 18 titres. 

Lors de son récent passage à Paris, il a honoré trois dates, deux à l’Olympia et une au Bataclan, qui ont entrainé de vives réactions sur les réseaux sociaux. Il est reproché au chanteur de R’n’B, réputé timide, d’être majoritairement dos au public et de se réfugier dès qu’il le peut, dans les coulisses.

Si la scénographie du concert était effectivement travaillée, une structure métallique ornée de néons servait de décor, la présence scénique de l’artiste est jugée insuffisante par ses fans. Particulièrement quand on ajoute à son manque d’implication physique, son utilisation dominante du playback. 

Sur TikTok, certains fans estiment tout de même que le concert était satisfaisant, notamment grâce à la participation vocale du public, bien décidé à rentabiliser les places de concert achetées. Pour un certain nombre d’entre eux, voir une performance live de Bryson Tiller était une façon de faire un bond dans le temps, en 2015, année de sortie de Trapsoul. Encore aujourd’hui, ce premier projet fait figure de classique du R’n’B et de la néo-soul. 

Malgré une jolie carrière internationale, Bryson Tiller peine encore à s’affirmer sur scène face à un public pourtant déjà conquis par sa musique. Comme lui, Summer Walker, qui souffre d’anxiété sociale, est souvent épinglée pour ses performances.

Bryson Tiller et Summer Walker sont l’exemple qu’il existe une multitude de façons d’être artiste, qui n’implique pas toujours d’être un·e performeur·se acharné·e.

 

Texte Julie Boone