Avec une poignée de clips au look arty comme “Los Ageless”, “New York” ou encore le sulfureux “Fast Slow Disco”, tous issus de son album Masseduction (produit avec Jack Antonoff) plébiscité par la critique, Annie Clarke AKA St. Vincent ne fait pas dans la demi-mesure : son album traite notamment du pouvoir : quelles formes peut-il revêtir? qui le détient? comment en use-t-on, que ce soit de manière émotionnelle, sexuelle ou financière?

Et dimanche lors de la 61ème cérémonie des Grammy Awards, c’est une fois de plus St. Vincent qui a mené la danse : non contente de gagner le Grammy de la “meilleure chanson rock de l’année” pour son morceau éponyme “Masseduction” (un morceau pourtant pas vraiment rock il faut l’admettre) : sa prestation en rockeuse lookée maîtresse SM semblait vouloir dire à l’assistance : “c’est qui la patronne?” et son jeu de scène queer avec Dua Lipa n’a fait que renforcer ce sentiment lorsqu’elles ont joué “Masseduction” et “One Kiss” ensembles sur scène.

Et pour enfoncer le clou, elle nous offre quelques jours plus tard le clip du fameux morceau. Un timing plus que parfait.

La boucle étant bouclée c’est bien St. Vincent qui sort triomphante.