On retrouve Aliocha, le frère du comédien Niels Schneider, qui après avoir publié son dernier album durant le confinement, nous revient dans un clip qu’il a lui-même réalisé à l’Opéra Garnier , pour un nouveau titre inédit : le mélancolique et intime “C’est tout, c’est rien”, emprunt de légèreté que survole la douce voix d’Aliocha. Le clip met en scène l’aérienne Naïs Duboscq, danseuse classique émérite pleine de grâce. Quand la pop française allie douceur et densité…

Aliocha nous en dit plus sur son clip et sa démarche créative :

” Pour ce clip, je me suis inspiré des “screen tests” d’Andy Warhol qui m’ont toujours fasciné.
Ces gros plans fixes, regard caméra, tournés en pellicule 16mm.
Nous avons tout tourné en “reverse” mais on ne s’en rend compte qu’à la moitié du clip, lorsque la danseuse arrive. J’ai donc dû apprendre toute la chanson à l’envers.
Par exemple, pour que mes lèvres disent “Tu me fais tout oublier”, je devais dire “Éilbou tout aif em ut”.
Ça amène une étrangeté et un côté irréel au clip mais de façon imperceptible.
D’ailleurs on a utilisé ce principe dans les arrangements de la chanson où plusieurs sons sont à l’envers.
Il y a beaucoup de danse dans mes derniers clips.
J’ai choisi ici de filmer une danseuse classique (Naïs Duboscq) pour sa grâce et sa légèreté que les paroles évoquent directement, “Tu frôles tu ne touches rien”, “Tout te paraît si beau, si facile, une danse”.
Et puis je trouve l’effet du reverse sur la danse classique vraiment génial !
“C’est tout c’est rien” est ma première chanson en français.
Pour moi ce n’est pas rien, j’ai l’impression que c’est une grande porte qui s’ouvre pour ma créativité. “