A l’orée d’un couvre-feu qui va nous re-confiner partiellement de 21h à 6h du matin à la maison, autant écouter de bons disques et nous sommes carrément gâtés aujourd’hui avec les sorties de 3 disques majeurs très attendus : le premier album Gore de Lous and The Yakuza, le second opus S16 de Woodkid et Dark Hearts, le premier album studio de la norvégienne Annie depuis 11 ans !

Annie : Dark Hearts

La princesse norvégienne de la pop est de retour après son dernier album Don’t Stop publié en 2009 il y a donc 11 ans ! Mais Anne Lilia Berge Strand aka ANNIE n’a pas été complètement en dehors des radars depuis lors, publiant quelques perles sur son chemin comme le The Endless Vacation EP (2015) ou le single de protestation anti-putin et en faveur des droits des gays en Russie intitulé « Russian’s Kiss » (2014) sorti le jour de l’ouverture des Jeux Olympiques de Sochi. Avec l’aide Stefan Storm et Mikal Telle, elle publie aujourd’hui son 3ème album studio Dark Hearts, classé dès sa sortie Album de la Semaine par le site dédié à la pop Stereogum.

Et pour en savoir plus sur Annie, reportez vous à notre article ici.

Lous and The Yakuza : Gore

Du haut de ses 23 ans, Lous and The Yakuza, de son vrai nom Marie-Pierra, nous vient de Bruxelles mais elle est originaire du Congo et a vécu au Rwanda. Elle a été repérée lors des 41èmes Trans Musicales de Rennes en décembre dernier où elle proposait une création originale et vient tout juste de se produire alors du fameux Colors Show. Ses clips comme « Dilemme » ou « Tout est gore » sont des concentrés de danse et de vibe afro urbaine avec des textes sans détours sur la condition fénimines et sa couleur de peau tandis qu’elle a travaillé avec El Guincho (Rosalia, FKA Twigs) à la réalisation de sa musique qui mêle Pop, Trap et Hip Hop. Son premier album Gore fait l’effet d’une bombe !

Woodkid : S16

De retour 7 ans après son magnifique premier album et d’impressionnantes tournées dont des dates symphoniques, Yoann Lemoine aka Woodkid revient avec un second album sobrement intitulé S16 où l’on reconnaît sa signature musicale dès le premier titre l’impressionnant “Goliath” sans pour autant tomber dans la redite du succès. S16 est un disque épique, sombre et pourtant lumineux par endroit, grandiloquent et à la fois emprunt d’intimité : un édifice musical propre à procurer des ascensions émotionnelles, le tout servi par un univers visuel fort et toujours marquant, sous la houlette de l’artiste puisqu’il est également réalisateur vidéo.