Paris Fashion Week : Hugo Matha, l’équilibriste de la mode

Hier soir, dans un très bel hôtel particulier de l’avenue d’Iéna, le créateur Hugo Matha – qui n’est plus à présenter – nous a donné rendez-vous pour une présentation inédite et pour le moins originale. Car, tout chez Hugo Matha est original : autant son parcours, sa personnalité, ses amis, son projet, ses créations, … ‘Le matin des Magiciens’ s’est transformé naturellement en un instant de pure magie à la rencontre d’un univers figé où l’on raconte que les sacs-à-main ont une âme. Retour sur une soirée pas comme les autres – mais comme on les aime !

Ce soir-là, après une journée remplie de défilés de la Fashion Week parisienne, il régnait une atmosphère à la fois envoûtante et singulière. De la vitalité, des jeux d’ombres et de lumières, des subtilités surprenantes, une bande-son pop-électronique-douce-amère signée Rubin : voici le décor composé par le génial Hugo Matha. La modopshère le considère comme le révolutionnaire des sacs-à-main !

Au cœur de la semaine de la mode, le designer-créateur (l’un ou/et l’autre !) français a présenté sa nouvelle collection d’accessoires intelligents féminins et surtout remarquables par les matériaux nobles simplement beaux. Conçus en bois, en pierre, en métal ou en plexiglas, les accessoires d’Hugo Matha sont de vraies d’œuvres d’art et pourtant, elles n’ont pas leur place dans un musée – pas encore ! En effet, cette collection est le rêve abouti de toutes les femmes à l’allure esthétique nouvelle qui souhaitent échapper à l’usure du temps.

Pour l’automne-hiver 2016-2017, Hugo Matha présente une collection à l’image de son identité créative : multiforme et changement des configurations. Au fil de cette présentation – et de notre déambulation -, on découvre des sacs-à-mains façon Art Déco, d’autres en grain de bois ‘Vasarely’, d’autres encore en cercles de Richard Long.

Ici, on croirait du crocodile, il s’agit d’une pièce en cuir et veau nubuck ! Là, on aurait dit du rouge, du bleu et du noir, il s’agit de lave, de violine et de jais… Toute une esthétique de l’art et de la matière qu’ Hugo Matha maîtrise à la perfection !

On ressort de cette présentation un peu déboussolé, comme si on venait de se réveiller d’un rêve fabuleux. On a l’impression que, comme Hugo Matha le dit si bien, ‘ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas (…)’ Qu’importe ! Hugo Matha a réussi son pari.