On vous colle parfois l’appellation de « bedroom band » à cause de la manière dont vous avez enregistré ce disque. Qu’en pensez-vous ?
On a commencé en enregistrant comme ça tout simplement parce qu’on n’avait pas d’argent ! Mais on veut faire quelque chose de plus ambitieux, ce qui ne colle pas trop avec le terme de « groupe de chambre » qui sonne un peu plus lo-fi. De toute façon, avec les progrès de l’informatique, tu peux à présent faire un disque n’importe où : dans ta chambre, dans ton jardin, dans ta salle de bain…
Vous vous êtes rencontrés dans une école d’art d’Edimbourg : pensez-vous que ces études ont eu une influence sur votre musique ?
C’est évident. Dans une école d’art, on t’apprend à exprimer tes idées avec parfois peu de moyens et surtout sans te fier aux jugements des gens. C’est ce qu’on a toujours fait avec le groupe.
Il y a quelque chose d’un peu psychédélique dans votre musique. Est-ce que vous regrettez secrètement les 60’s et les 70’s ?
On a grandi avec les collections de disques de nos parents qui écoutaient les Beach Boys ou les Beatles, mais on n’envie pas pour autant les 60’s. La volonté que les jeunes de l’époque avaient de changer le système, c’est quelque chose que l’on ne retrouve plus maintenant, c’est vrai. Mais le cliché du hippie idiot en train de glander en répétant « peace », ça nous fatigue un peu. Les 60’s, c’était bien en termes d’idéaux, mais pas en termes de fleurs ou de coupes de cheveux.
DJANGO DJANGO
Django Django
(Because)
www.djangodjango.co.uk
Propos recueillis par Simon Clair