On se souvient encore de la télé-réalité « Sweatshop », qui consistait à envoyer trois blogueurs influents au fin fond du Cambodge pour découvrir les conditions précaires dans lesquelles les confectionneurs travaillaient. Une émission où le contraste et le paradoxe frôlaient le ridicule.

Les grandes enseignes sous traitent les ouvriers du tiers monde pour un salaire de misère, et surtout mettent leurs vies en danger en les faisant travailler dans des conditions médiocres.
A croire que jusque là, produire des vêtements en masse pour faire un maximum de profit était un motif « apparemment valable » à la mise en danger de plusieurs personnes.

Pour se lever contre ce système, le hashtag #Whomademyclothes est apparu sur instagram, pour permettre à l’ensemble des consommateurs d’avoir connaissance de qui a confectionné leurs vêtements et surtout, dans quelles conditions cela a été fait. Le mouvement est lancé, mannequins, blogueurs, stylistes, ils s’y mettent tous pour faire réagir et permettre d’augmenter les normes de sécurité dans les usines de fabrication.

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Stella McCartney

Vous voulez contribuez à ce mouvement collectif et découvrir en même temps qui est derrière la confection de vos habits ? Postez une photo en portant vos vêtements à l’envers, les étiquettes bien en vue et questionnez la marque tout bêtement. Elle vous répondra en postant une photo de la personne “who made your clothes”.

Peu à peu les géants de la mode se réveillent, signent des accords, créent des alliances pour permettre aux ouvriers de travailler dans des conditions plus favorables et sécuritaires.Il faut avant tout éveiller les consciences ! Mais est ce vraiment suffisant ?
En tout cas, nous on dit oui à la mode, mais on dit non à la sous traitance.