Hier, les Black Eyed Peas sont revenus sur le devant de la scène — sans Fergie — avec un morceau engagé, nommé “Street Livin'”.

Au tout début du clip, une trompette sonne le glas des hits pop, longtemps associés au groupe. Elle annonce surtout l’atmosphère lugubre et contestataire de “Street Livin’. En effet, sur des images en noir et blanc, les trois rappeurs — Will.i.am, apl.de.ap et Taboo — abordent les violences policières, l’incarcération de masse, l’immigration et l’éducation. Le tout, sur une production de Keith Harris, avec un sample du groupe brésilien Os Catedráticos (“Pouca Duracao”). Témoin de l’implication du groupe, des sites d’associations engagées dans ces luttes sont partagés au-dessous de la vidéo.

Ce morceau accompagne le roman graphique édité par Marvel, Masters of the Sun: The Zombie Chronicles. Il a été écrit par Will.i.am. Le rappeur en fera une démonstration, via une application donnant vie au roman, au festival Sundance.

Par ailleurs, le titre symbolise le retour des Black Eyed Peas, après 8 ans d’absence. Leur dernier album, The Beginning (2010), piochait dans l’électro-pop — avec des titres comme “Just Can’t Get Enough” et “The Time” — et se plaçait dans le top 10 du Billboard. Mais on se souvient surtout du groupe, comme l’un des emblèmes du hip-hop des années 2000. “Pump it” ou “My Humps” — totalisant des millions de vues — font partie de ces titres hip-hop efficaces, ancrés dans la mémoire musicale de toute une génération.