LE DIGITAL COVER

 

 

LA SÉRIE MODE

 

CRÉDITS PHOTO/SHOOTING :

Photographe David Díaz – Styliste Charlotte Renard – Make Up Artist Karine Marsac
assisté par Morgane Guenot – Hair Stylist Anna Koral

 

 

RHYTHM. BY MODZIK LIVE SESSION

 

CRÉDITS MODE LIVE SESSION :

Gabi porte un tee-shirt noir JEANERICA, un pantalon brodé de fleurs argentées SANDRO,

des babies CAREL, et des bijoux perso.

L’INTERVIEW

 

À l’occasion de la sortie de son nouvel EP acoustique Little Song Lines et de sa tournée de 2024, nous avons eu l’honneur de rencontrer Gabi Hartmann, chanteuse aux multiples mondes.

 

Voix de velours et mélodies réconfortantes, il est pratiquement impossible de ne la réduire qu’à un type de musique. Ses influences et sa versatilité retranscrivent la complexité de l’humain et de la vie : un ensemble de goûts, d’inspirations et sonorités issus de tous les horizons. De Billie Holiday à Ella Sinatra en passant par Henri Salvador, Gabi incarne la passion de la musique au sens large. Ainsi, elle laisse son répertoire fluctuer des balades françaises au jazz en anglais, sans exclure le portugais et bien d’autres langues. Tels des poèmes, elle écrit ses chansons en y évoquant l’expérience de la vie à travers ses yeux, avec une douceur qui laisserait très peu indifférents. Grande voyageuse, Gabi aura visité l’Afrique, l’Amérique et l’Asie, et à vingt ans, découvre le Brésil lors d’un échange universitaire. Elle tombe amoureuse du pays et de sa musique, au point où elle y restera un an de plus que prévu, pour y apprendre la langue et la guitare. Des années et encore des voyages plus tard, elle revient à Paris avec un bagage plein d’expériences et de sonorités, pour devenir le dernier phénomène de ventes dans le monde de l’édition du jazz, tout en affichant un talent qui déborde largement les frontières du genre.

Qu’est-ce qui t’a inspiré à te lancer dans la musique ?

La passion et l’envie de partager cette passion. D’apprendre, de jouer avec les autres, juste de partager. Pour moi la musique, c’est du partage.

Quelles sont les valeurs qui t’animent et qui se retransmettent dans ta musique ?

J’aime transmettre les émotions. La sincérité, les émotions pures sincères, la douceur, la joie, les émotions qui sont complexes, à la fois joyeuses et tristes. J’ai aussi beaucoup l’envie de rendre des hommage et faire des références aux musiques qu’on écoute et qu’on admire.

Aujourd’hui, quelles sont les choses et personnes qui t’inspirent le plus dans ta musique ?

Les artistes et des gens proches de moi ; il y en a tellement qui m’inspirent. Je peux citer par exemple Billie Eilish, Tim Bernardes, Alice Phoebe Lou. Dans la musique, ça peut être tous les genres : la soul, le jazz, la musique du monde, brésilienne, folk… J‘aime tout dans mes influences.

Te vois-tu croiser ta discipline avec une autre ?

J’aimerais beaucoup le faire avec le cinéma, oui. Ce serait un honneur.

Comment tu décrirais ta relation/ta vision de la musique ?

Le mot qui décrirait le mieux la musique selon moi est « vibrations » : ce sont des vibrations émotionnelles, corporelles…

Tu préfères chanter en français ou en anglais ?

J’aime les deux langues. J’aime aussi beaucoup chanter en portugais, en espagnol… J’aime expérimenter avec les différentes sonorités spécifique à chaque langue, et donc chanter dans toutes les langues possibles.

Parmi les chansons que tu as écrites, quelle est ta préférée ? 

Je n’ai pas de prédilection. Je les aime toutes pareil.

Quelle est la musique que tu préfères écouter en voyage ?

J’écoute vraiment de tout, et généralement il n’y a pas une musique en particulier. J’écoute beaucoup de reggae, de soul, de pop… Généralement, je fais mes propres playlists et c’est ce que j’écoute. En ce moment par exemple, j’écoute beaucoup Hailu Mergia et des chansons comme Tired Of Being Alone de Al Green et Jimmy Mack de Martha Reeves.

En quoi consiste ton processus d’écriture, si tu en as un ?

J’écris beaucoup quand je pars à la campagne dans les endroits calmes, quand il y a du silence. Après les concerts aussi, les concerts m’inspirent beaucoup. Il m’arrive aussi d’écrire à partir de mélodies enregistrées sur mon téléphone ou d’idées de textes. Parfois, j’écris aussi avec d’autres compositeurs.

Comment te sens-tu pour ton Olympia de 2025 ?

J’ai hâte, juste trop hâte.

Texte Sarah Agricole