LA COVER DIGITALE

 

 

LE SHOOTING LIVE

 

CRÉDITS PHOTO/SHOOTING :

Photographe Thierno Sy   Styliste  Charlotte Renard         

Mua & Hair Stylist Anna Koral

 

 

RHYTHM. BY MODZIK SHOW

 

CRÉDITS LIVE :

SILLY BOY BLUE  porte une robe et un collier  VIVIENNE WESTWOOD.

 

 

L’INTERVIEW par Manon PLOTEAU

 

L’amour est une nouvelle fois le fil conducteur de cet album. Quel rapport entretiens-tu avec ce sentiment ?

C’est le sentiment qui me fascine le plus : il est si vaste, il y a tellement de manières d’aimer…. J’ai l’impression que dans 50 ans, je n’en aurai pas exploré le quart des possibilités (rires). C’est pour ça que j’adore parler d’amour, c’est une source infinie d’inspiration… et de déceptions !

 

Comment ce deuxième projet a-t-il été pensé ?

On m’a tellement répété que le deuxième album était une épreuve que je l’ai écrit sans conscientiser que ça allait être mon deuxième album, pour me protéger. Du coup, ça s’est plutôt fait en douceur, pendant tout un été, entre Londres et la France. Je partais en solitaire écrire là bas, puis je revenais en studio pour enregistrer. 

 

Tu peux m’en dire un peu plus sur le morceau Not Your Friend ?

En fait, je l’ai écrit parce que je datais quelqu’un qui prétendait qu’on était potes, même si on passait notre temps ensemble à se balader au Père Lachaise et à s’embrasser (rires). C’est pas vraiment ma définition de l’amitié, et j’avais besoin de mettre les choses au clair.

 

Quelle a été la réaction du principal concerné ?

Oh ! Eh bien, tout est sur Internet (rires) ! Il a pas été ravi, loin de là, et au même moment, je discutais avec le créateur du compte Instagram @exrelou. On a décidé d’en faire un post, je crois que ça a plu aux gens, pas à lui puisqu’il m’a bloquée, oups ! (Lien du poste: https://www.instagram.com/p/CqazmF3NTSZ/)

 

Sur certains titres de ton album, ta pop est plus incisive que jamais tandis que d’autres morceaux comme Stalker se rapprochent plus d’une balade. Quand je l’ai écouté, ta voix grave et lancinante m’a directement fait penser à l’univers de Lana Del Rey. Que représente-elle pour toi ?

Oh, ça me fait super plaisir ! Je l’adore, je me souviens parfaitement du jour où je l’ai entendue chanter pour la première fois ! C’est une artiste que je trouve assez fascinante, aussi bien dans sa musique que dans ses visuels ou ses clips.

 

Quelles ont été tes autres inspirations pour Eternal Lover ?

Plein ! Côté musique, j’ai beaucoup écouté Phoebe Bridgers mais aussi des choses plus expérimentales comme Nomak ou le dernier album de Bon Iver.

 

Ton premier album, Breakup Songs, t’a offert une nomination aux Victoires de la musique. Que pourrais-tu espérer d’encore plus fou avec ce deuxième projet ?

Une tournée le plus longtemps possible ! Et mon rêve absolu : jouer à Londres. Là où j’ai écrit en solitaire une grande partie de l’album.

 

Un petit mot pour la fin ?

Si tu es amoureux.se ou si tu viens de te faire larguer ou de larguer quelqu’un : il y a forcément une chanson dans mon album qui parle de toi (rires) !