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Cocoricooo ! Le premier featuring de la carrière d’MGMT est français.
Christine and the Queens 
et le duo psych’ pop du Connecticut se sont unis pour un Dancing in Babylon très love.

À l’écoute, c’est une ballade d’amour électro-pop inspiration 80’s, chantée en duo avec un mood évoquant celui du Shallow de Lady Gaga et Bradley Cooper, version new school.

Le clip multivers réalisé par Ray Tintori met en scène des special guests : le légendaire acteur, dramaturge, chanteur, auteur-compositeur, producteur et réalisateur John Cameron Mitchell (Hedwig and the Angry Inch, Girls) danse avec une Christine and the Queens au sommet de son art, tandis que l’acteur britannique Julian Morris (Pretty Little Liars, New Girl) et son mari – in real life – l’artiste Landon Ross, interprètent des soldats en première ligne.

 

 

Dancing in Babylon est le quatrième extrait de Loss of Life, le cinquième album d’MGMT qui sortira ce vendredi 23 février sur le label MOM+POP. On trépignait d’impatience depuis Little Dark Age et sa fabuleuse chanson éponyme qui a fait le tour du monde des réseaux. On y est : cinq ans plus tard, le duo revient avec un opus à la fois direct et sophistiqué qui explore différents univers musicaux grâce à ses dix chansons.

C’est un vrai voyage expérimental du rock psyché à l’électro-pop, en passant par le grunge 90’s et la brit pop.

Mother Nature nous renvoie au Manchester des frères Gallagher, quand Bubblegum Dog semble être le point de convergence entre les 70’s de Ziggy Stardust ou de Syd Barret et les héros de la vague grunge 90’s… Alice in Chains et Nirvana en tête. C’est un incroyable morceau, riche et complexe. À peine se demande-t-on si le titre est un clin d’œil au I Wanna Be Your Dog des Stooges qu’on entend des riffs de guitare remémorant ceux de Brian May. Quant au morceau Nothing to Declare, il laisse présumer qu’Andrew VanWyngarden et Ben Goldwasser ont probablement été biberonnés par le Cosmic Dancer de T. Rex et par Simon & Garfunkel.

À travers ce nouvel opus d’une grande variété mélodique et harmonique, MGMT réaffirme la place qu’il occupe dans la scène indé depuis plus de vingt ans.

Pour les plus impatients, deux séances d’écoute dans le noir de Loss of Life sont organisées en avant-première au Club 13 à Paris ce jeudi 22 février à 19h et 20h.

 

Texte Anne Vivien
Photo Jonah Freeman