Le mysticisme des artistes scandinaves ne cessera jamais de nous étonner et ce n’est pas la nymphe électro-pop Lykke Li qui déroge à cette règle. Après deux albums autant acclamés par le public que salués par la critique, cette jeune suédoise revient avec un tout nouvel opus «  I Never Learn  » qu’elle entrevoit comme le dernier volet d’une trilogie entamée avec «  Youth Novels  » en 2008 et une date exceptionnelle à Paris le 6 mai prochain au Trianon, coïncidant avec la date de sortie de son nouvel album  !

«  Pour moi, ce nouveau disque couvre une intense période d’une jeune femme dans le monde d’aujourd’hui  » déclare-t-elle. Et une récente rupture s’avérerait aussi le propos de plusieurs titres de l’album, apprend-on. Et d’ajouter «  Au final, ma musique tourne toujours autour de moi, de la culpabilité, de la honte, des blessures, de la fierté et de la confusion d’être une femme aujourd’hui  !  Je me suis toujours sentie assez incomprise. En tant que femme tu peux être bien trop facilement jugée sur une façon de paraître ou des détails qui ne sont finalement pas très importants. Par dessus tout je souhaite être reconnue comme auteur-compositeur et non comme une icône pop. Je pense que j’ai enfin trouvé ma voix  ». 

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Depuis la sortie de son dernier album en date «  Wounded Rhymes  », Lykke Li s’est illustré en guest vocaliste sur le single « I Waiting Here », issu du dernier album de David Lynch «  The Big Dream  ». De plus elle tient le rôle principal dans le thriller «  Tommy  » de Tarik Saleh, déjà réalisateur de ses deux videos «I Follow Rivers» et « Sadness Is A Blessing». Le film sort sur les écrans courant en mars en Scandinavie. 

Et en guise d’amuse-bouche on peut se délecter de la nouvelle profession de foi de l’artiste avec le poignant et vibrant «  Love like I’m Not Made Of Stone  » .

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crédit photo : Marcus Mam pour le Modzik #20