Pour tout festivalier qui se respecte, les Nuits Sonores fait parti d’une étape incontournable. Pour cette nouvelle édition, les nuits sonores nous ont une fois de plus honoré d’une programmation à la fois exigeante et gargantuesque. DENIMEYE  fait le point.

Pour cette édition 2014, le festival a décidé d’investir le quartier de la Confluence qui fait parti intégrante du projet du « Grand Lyon ». Nouveau quartier qui se veut vaste et résolument moderne, à l’image du festival lyonnais en somme. C’est autour de trois grands axes que les festivités s’articulent : D’abord la Sucrière pour les concerts en journée, la Maison de la Confluence et surtout l’impressionnant Marché de Gros où se déroule les concerts nocturnes répartis sur trois halls.

Pour la première soirée, c’est d’abord sur la péniche de l’Industrie que DENIMEYE vient apprécié les sets résolument techno house des résidents du club berlinois le Bergein. Puis, c’est dans les vastes halls du marché de gros que nous nous dirigeons. Avec une programmation largement dédiée aux musiques électroniques, le festival n’en oublie pas les groupes de rock mais aussi les formations plus expérimentales. Malgré les performances toujours aussi incendiaires des Black Lips et des vétérans électro comme Laurent Garnier, c’est surtout celle de Darkside qui impressionne par sa maitrise et un son hallucinant de clarté. La claque de ce jeudi.

Le vendredi se réveille calmement, après avoir raté les concerts sur l’esplanade de la Sucrière (et oui ça arrive, les Nuits Sonores restent aussi un marathon), c’es encore vers le marché de gros que DENIMEYE décide d’entamer cette deuxième soirée. C’est d’abord sur la petite scène du hall 3 que #DENIMEYE passe rapidement voir la performance de Violence Conjugale. Malheureusement leur dark wave en français n’opère d’aucun magnétisme et frôle souvent le ridicule.
Puis c’est au tour du set très bleep music d’Oneothrix Point qu’on vient admirer dans le hall 1. Résolument organique et abstract, la justesse du son reste impressionnant. Alors que son album ne nous avait pas franchement convaincu, sa musique doublée d’un lightshow impressionnant prend toute sa mesure sur scène. Mais c’est surtout la performance de près de deux heures de Fourtet qui nous laisse sur le carreau. Si sa qualité de producteur n’a plus rien à prouver, l’homme n’a rien à prouver en matière de dj. Ce sera le concert à retenir de la soirée.

Le samedi après avoir trainé du côté des berges pour un open air ensoleillé, DENIMEYE  retourne pour la troisième manche au marché de gros. Après toute ces musiques électroniques, on vient prendre notre ration de psychédélisme avec les cultissimes Brian Jonestown Massacre. Jouant autant le dernier album que les classiques du groupe, la bande d’Anton Newcombe nous ont honoré de près de deux heures de live à la fois génereux et ultra carré.  Les Montréalais de Suuns resteront également l’un des bons souvenirs de ce samedi : Efficace et érudit leur kraut rock teinté d’electronica fait mouche, comme d’hab’.

Le lendemain c’est toujours à l’Open air sur les berges que les festivaliers viennent reprendre des forces avant d’apprécier le concert de clôture du festival qui s’annonce comme la Grande Messe au marché de Gros. Pour leur concert unique en France, les mythiques Kraftwerk présentaient aux festivaliers leur projet en 3D. Mêlant minimalisme et synthétisme, les « quasi » créateur de la musique électronique à tendance pop ont joué leurs classiques avec une scénographie impressionnante. On attend avec impatience la prochaine édition !

Pour les fans de #DENIMEYE, vous pouvez joindre la conversation sur le site DIESEL.COM/DENIMEYE, et partagez vos propres expériences en créant votre moodboard « Insights » autour du monde en mentionnant les hastags #DENIMEYE et #INSIGHTS.

www.nuits-sonores.com

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