Il a un sourire désarmant, est le personnage principal de Salade Grecque, la série à succès sur Amazon Prime, et sort aujourd’hui son troisième album, plein de vérité et toujours avec une sensibilité palpable.

 

Il est impossible de ne pas craquer quand vous voyez Aliocha Schneider. Regard doux, visage enfantin mais charmeur, artiste dans l’âme. Dans la famille Schneider l’art est au centre de tout. Le père est danseur et ses frères sont acteurs. Aliocha rajoute une corde à son arc avec la musique. Il chante depuis tout petit, joue de la guitare et propose des mélodies douces. Après deux albums bercés dans la folk américaine, le chanteur publie aujourd’hui un album en français, où il se livre plus que jamais.

 

À quoi s’attendre si on écoute ce nouvel album ?

À des chansons douces, chaleureuses et réconfortantes, qui m’ont été inspirées de mon voyage et année en Grèce. Mais aussi à de la mélancolie car durant cette année, j’étais loin des gens que j’aime.

 

Aliocha est parti en Grèce, pour la série Salade Grecque, réalisé par le talentueux Cédric Klapisch, où il a passé cent jours au bord de la Méditerranée. Il décrit cette expérience comme riche, puisqu’il était entouré d’acteurs venant des quatre coins du monde mais aussi intense. En couple depuis maintenant sept ans avec la chanteuse et mannequin Charlotte Cardin, c’est à cette période qu’il se retrouve le plus éloigné d’elle. La musique est son moyen d’exécutoire et c’est là qu’il commence à écrire les chansons de son album. Il y parle par exemple de sa relation à distance dans la chanson Ensemble, (où il se demande à quoi ça sert de poursuivre s’il ne voit pas celle qu’il aime.) « Qu’est-ce que ça veut dire d’être ensemble. Si on n’est pas ensemble? Est-ce que ça suffit de s’attendre? ».

 

 

C’est la première fois que tu sors un album en français. Qu’est-ce qui t’a donné envie d’écrire en français ?

J’ai toujours trouvé que partager des textes en français était plus intimiste qu’en anglais. Donc je ne me sentais pas confortable de partager cela de suite. Mais une fois j’écris Forget My Blues, où j’ai eu envie après coup de la traduire en français. J’ai bien aimé l’exercice et cela m’a donné envie d’écrire plus de chansons en français.

 

Aliocha Schneider est français mais est parti à l’âge de trois ans au Canada, où il a passé son enfance et adolescence. Malgré que le français soit sa langue natale, il écrit ses premières chansons en anglais, bercé par la folk américaine. Ses premiers amours et influences musicales sont Bob Dylan et The Beatles, qu’il reprend naturellement à la guitare. On retrouve d’ailleurs cet influence dans un de ses titres phares, Flash in the Pan, une mélodie très douce et nostalgique. Son premier texte sera publié quelques années plus tard, en 2020. C’est Tout, C’est Rien qui est la traduction de Forget My Blues, réarrangée.

 

Quelles ont été tes inspirations musicales pour cet album ?

Quand j’étais jeune, j’ai beaucoup écouté Bob Dylan et Les Beatles. J’étais très inspirée par la folk et le rock américain à l’époque. Pour cet album, lorsque j’ai voulu penser à la couleur musicale, je voulais quelque chose de plus actuel. J’ai pas mal écouté durant cette période les albums de Mac Miller et de Anderson .Pakk.

 

Est-ce que tu as des adresses à nous recommander en Grèce ?

Oui à Athènes! J’ai bien aimé le quartier Pangráti où je faisais mon jogging autour du Stade panathénaïque, qui est un lieu incroyable à visiter. C’est là-bas qu’ont eu lieu les premiers Jeux Olympiques modernes. Côté restau, je me suis rendu plusieurs fois à Materia Prima qui est en plein centre de la ville et dans le café Chelsea Hotel.

 

Une anecdote fun à raconter sur cet album ?

Cet album a été enregistré un peu partout dans le monde : en Grèce lorsque j’étais en tournage mais aussi à Montréal et à Paris, les deux lieux où je suis le plus souvent pour rendre visite à ma famille et mes proches.

 

Aliocha Schneider sera en concert le 6 mars 2024 à La Cigale. Les billets sont disponibles en vente ici. Écoutez en attendant ses titres L’Autre et Avant Elle.

 

 

Texte Maeva Laruelle