Voici 5 albums à écouter en boucle durant ce long weekend de confinement et on vous explique pourquoi : Dream Awake de Black Atlas, True Colours de Fritz Kalkbrenner, I’m Your Empress Of de Empress Of, The New Abnomal de The Strokes et Grae Part One de Moses Sumney.

BLACK ATLASS : Dream Awake (XO records)

Bien qu’il ait commencé avec seulement The Weeknd, le label XO a signé depuis plusieurs talents émergents, en particulier hors Canada. Au cours des deux dernières années, ils ont élargi leur liste avec les ajouts de Belly, Nav, 88GLAM et plus récemment, Black Atlass.

Black Atlass a publié son premier projet officiel via XO records intitulé Pain & Pleasure en 2018. Bien qu’il s’agisse en fait de son quatrième projet, ce disque a marqué un nouveau chapitre à la fois dans sa carrière et dans sa vie. Les objectifs qu’il s’est fixés une fois alors qu’il enregistrait de la musique dans sa chambre avec des écouteurs au Canada se sont concrétisés alors qu’il se joignait à l’équipe XO et entouré de créateurs partageant les mêmes idées qui l’inspirent régulièrement dans la “ville des anges”. Aujourd’hui il vient de sortir son nouvel album Dream Awake, un disque de pop r’n’b moderne d’une classe folle et désarmant d’émotion.

https://youtu.be/ZZ_DoY7bWNk

FRITZ KALKBRENNER : True Colours (BMG)

La frère du dj berlinois Paul Kalkbrenner (et voix du hit “Sky & Sand” sur la BO du film Berlin Calling) poursuit sa route et continue de creuser son sillon à travers la “melodic techno”, avec des albums entre influences house progressive et pop synthétique, le tout avec son timbre de voix si particulier (c’est un peu comme pour Woodkid, on aime ou on n’aime pas). Pour ma part, je préfère ses moments de collaboration avec Ben Böhmer sur Where The Roads Collide”, “Just The One” ou “Bright”.

EMPRESS OF : I’m Your Empress Of  (Terrible records)

Si l’ex-membre de Celestial Shore a le plus souvent utilisé comme principale source d’inspiration ses ruptures amoureuses, cette fois-ci, Empress Of de son vraiment Lorely Rodriguez choisit plutôt de revendiquer son identité haut et fort. Ce troisième album en grande partie écrit et produit seul recentre sa voix dans un disque riche en émotions entre chagrin d’amour, histoire familiale et de délices pop.
Avec une production inattendue et quelques samples bien vus, l’album de Rodriguez est mû par une brutalité enivrante qui interpelle. On pourrait dire que c’est aussi addictif que l’amour moderne.

THE STROKES : The New Abnormal (Cult records/RCA)

Le retour des Strokes après 7 ans d’absence c’est un événement mais si l’album suscite l’a controverse. The New Abnormal, le sixième album est largement inspiré pour les tubes des années 80 qu’ils copient d’un peu trop près (Billy Idol “Dancing With Myself” dans “Bad Decisions”, Psychedelic Furs “The Ghost” en vous »dans« Eternal Summer »). Bien sûr, les Strokes n’ont jamais été subtils au niveau de leurs références – cela fait partie de leur charme – mais ils semblent un peu éloigné de leur signature musiciale. Même la présence du producteur Rick Rubin semble presque anecdotique. Mais on s’adonne à The New Abnormal comme un plaisir coupable.

MOSES SUMNEY : grae – part one (Jagjaguwar)

On vous présenté cette première partie de son double album grae il y a quelques semaines, n’hésitez pas à vous replonger dans cette odyssée R’n’B surréaliste et cosmique avant l’arrivée de la seconde partie en mai sur le label Jagjaguwar. Un des album maljeurs de ce début d’anné à n’en pas douter (et peut-être même un futur classique).