Il y a quelques jours, l’enseigne anglaise Topshop révélait un jean à l’effigie du mot favori de Donald Trump : Fake News. Et ce n’est pas un mensonge.

Un jean en semi-strech denim est traversée sur le côté, par une bande rouge, affichant en lettres capitales “FAKE NEWS”. Ces mots ne s’affichent pas au bas d’un écran d’une chaîne d’info, mais sur ce jean Topshop.

Au prix de 90$ aux États-Unis et de 46£ à Londres, certaines tailles sont déjà épuisées. La majorité des ventes sont localisées aux États-Unis.

Il faut savoir en effet, que “Fake News” a été élu mot de l’année par le dictionnaire anglais Collin et l’American Dialect Society. Et il est de plus en plus utilisé depuis l’investiture de Donald Trump, en 2016.

Plus exactement, les “Fake News” sont les fausses informations propagées sur le web — souvent à caractère sensationnel. Elles auraient joué un grand rôle lors des élections américaines, en soutenant le candidat républicain. Par la suite, cette expression a été employé par Donald Trump lui-même, pour discréditer les médias s’attaquant à lui (la chaîne de télé ABC, le New York Times, entre autres).

Ici, cette expression est introduite dans la mode par Topshop. Même si certains critiquent le jean  — voyant en cela un manque de considération pour les conséquences des Fake News —, d’autres saluent cet acte.

Par ailleurs Vanessa Friedman — journaliste au New York Times — rappelle que la mode a toujours permis de représenter ses opinions politiques. Surtout du côté Trump, avec ses casquettes rouges marquées de “Make America Great Again”. Sans compter les t-shirts “Nasty Woman” d’Hilary Clinton — une insulte de Trump lancée à son encontre —, lancés pour venir en aide au planning familial. On se souvient aussi sur les podiums, de Dior et de son t-shirt “We should all be feminists — mots de l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie.

Le jean Topshop précède l’organisation d’un Fake News Awards — oeuvre de D.Trump — qui aura lieu la semaine prochaine. Elle entreprend de récompenser les médias les plus corrompus et les plus malhonnêtes, selon le président américain. À savoir, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Si, si, c’est vrai.