Incontournable de ce printemps/été, à la plage comme à la ville la plateforme signe sa réapparition. Pièce phare des années 90’s, objet de références en termes de culture populaire (coucou les Spices Girls) retour sur les origines de cette chaussure qui nous fera prendre de la hauteur sous le soleil.

Contrairement à la croyance populaire, les chaussures compensées n’ont pas fait leur apparition dans les années 90. On retrouve leurs traces jusqu’à l’Antiquité où les habitants les chaussaient pour éviter que la traîne de leur robe ne soit salie par la boue. Il s’agissait donc plus d’une question de pratique qu’un véritable choix esthétique. Mais au milieu des années 30, un créateur italien va conquérir les adeptes de la mode à l’internationale avec sa chaussure compensée. Salvatore Ferragamo qui a crée sa maison éponyme à Florence, aurait crée cette chaussure -selon la légende- après avoir entendu une femme se plaindre de la douleur que lui procurait ses talons.

Par la suite on retrouvera les “wedgies” dans presque tous les mouvements musicaux ou sous-cultures qui ont jalonnés ces dernières années. Souvent synonyme  de jeunesse, d’excentricité, d’indépendance et d’esprit rebelle, la chaussure plateforme s’est retrouvée objet fétiche des hippies, des mods et bien entendu des punks. Incontournable élément de la pop culture, on les retrouve même dans Taxi Driver aux pieds de Jodie Foster. Petit tour d’horizon des compensées célèbres et adulées aujourd’hui des plus pointues des fashionistas.

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– Les plateformes façon Ferragamo
– Les Salomés de Yves Saint Laurent
– Les creepers de Underground UK
– Les Super Elevated gillie de Vivienne Westwood
– Les tennis wedgies de No Name / les Buffalo

Par Mélody Thomas