Alors que 2015 était marqué par le départ de nombreux créateurs artistiques, laissant de grandes maisons de la Haute-Couture orphelines, il est tend de se tourner vers ces fidèles créateurs qui font les heures de gloire de l’univers fashion. En ligne de mire, Lucas Ossendrijver peut se targuer de souffler dix bougies pour fêter sa plus belle histoire avec Lanvin.

Matière, intuition, émotion… Pour Lucas Ossendrijver, qui fête en 2016 ses dix ans de création du prêt-à-porter masculin de Lanvin. Cet événement anniversaire est l’occasion de décrypter le style du créateur hollandais et le nouveau visage masculin de la maison haute-couture.

Avec Ossendrijver, la maison Lanvin est devenue un laboratoire où chaque collection redéfinit un style inspiré par de nouveaux gestes, de nouvelles techniques, de nouveaux tissus. Du cachemire au kangourou, du cerf à l’alpaga, du python mat à la soie satinée technique, chaque texture définit une silhouette, à la fois fluide et graphique, urbaine et sportwear.

« L’homme Lanvin se définit par son tempérament calme, son style assumé et son allure racée. »

A chaque saison, Lucas Ossendrijver repense l’allure masculine en associant la coupe impeccable des costumes et de la tradition tailleur, à des volumes et détails empruntés au sportwear. Le résultat a toujours été impeccable : épaules arrondies, costumes légers, pièces métalliques et cuirs empiécés s’harmonisent naturellement.

Pour 2016, Lucas Ossendrijver choisit une signature « Mix and match » alliant la mousseline de soie et les effets néoprène, les nuances de gris et de noirs épris des tons « entre les couleurs » ( vert d’eau, faux noirs, bleu d’encre…. Ambassadeur absolu du savoir-faire de la haute-couture, le créateur hollandais honore sa réputation à coups de surpiqûres visibles, d’impressions façon patchwork, de surfilages et d’ombres vaporisées. Libre comme l’air, Ossendrijver laisse aller ses émotions et ses envolées poétiques tout en réinterprétant et détournant les codes de l’artisanat. Le créateur ne semble pas prêt de délaisser cet univers qu’il a fait sien et où il trouve le moyen de s’exprimer, de se renouveler et de se découvrir sans cesse. Pourvu que ça dure !

@lucasossendrijver

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