Dans les anciens studios d’Eddy Barclay, la maison Loris Azzaro a présenté son show comme une fresque picturale de la féminité tout en contraste. Pour clôre la saison parisienne de la Fashion Week, Azzaro a mis la barre haute, très haute !

Violaine, Victoria, Vita, Vera, Vaiora, Véronik, Valerie, Violette, Valentine…. Certes, ce sont des prénoms féminins qui commencent tous par un « v ». Mais, au défilé Azzaro il s’agit plutôt de chacune des robes présentées ce matin-là. En effet, le duo de créateurs confectionne toutes leurs pièces avec amour et passion, comme s’il s’agissait de faire naître dans ces tissus une vraie personnalité…

Entre douceur et force, broderies couture et techniques innovantes, la Collection Printemps-Eté de Loris Azzaro rend hommage à la dualité de la femme contemporaine, sensible et guerrière – un des thèmes fétiches des créateurs cette année ! L’allure combine une fluidité aérienne et des formes protectrices. Les silhouettes dévoilent les épaules et révèlent les lignes de force du buste. Jouant de superpositions et de transparences, la collection multiplie les effets graphiques de lignes brisées, invitant à un voyage psychédélique dans une autre dimension.

Fil directeur, un imprimé fleuri déstructuré, décliné en plusieurs coloris et répété à l’infini, crée l’illusion d’un kaléidoscope sur le bustier d’une robe courte. Dégradé sur l’organza, de la mousseline, de la cotte de maille, du crêpe et de la dentelle, il introduit des jeux géométriques audacieux.

Les pyramides de cristaux architecturés parent les jumpsuits comme des gouttes de rosée… Les tulles invisibles et les motifs arachnéens électrisent les robes longues, les robes-manteaux taille Empire et les harnais. Du grand art de la couture !

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