A deux semaines de l’un des événements les plus importants du monde de la mode, la dite Fashion Week Haute Couture, fashionistas, journalistes et people s’apprêtent à se mettre sur leur 31. Les maisons de couture aussi.

Ces derniers temps, dans la sphère si prisée de la mode, on a pu remarquer du changement. Alors que John Galliano, l’ex anti-sémite de chez Dior et, soit dit en passant, l’un des couturiers les plus talentueux de sa génération, refait surface en Russie en devenant le nouveau directeur artistique de la plus grande chaine de produits de beauté, l’Etoile, les maisons de Couture, elles aussi, demandent du changement coté créa’.

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De Jil Sander à Comptoir des Cotonniers

Après le départ de la célèbre créatrice allemande et fondatrice de la marque, Jil Sander, il y a six mois, c’est l’italien de 47 ans, Rodolfo Paglilunga, qui prend les commandes de la marque. Une décision approuvée et voulue par la maison de couture. “Nous avons identifié le talent idéal, qui, avec, sa personnalité et ses compétences créatives, sera à la hauteur d’élever notre excellence de création afin d’atteindre de nouveaux objectfs. Nous sommes convaincus que l’approche raffinée et cosmopolite de Rodolfo Paglialunga contribuera à renforcer nos valeurs fondamentales et continuera à stimuler l’innovation et la modernité dans le patrimoine de la marque”, déclarait Alessandra Cremoniesi, CEO du groupe. Chez Sonia Rykiel également, on observe du changement puisque le canadien Geraldo da Conceicao vient de céder sa place à Julie de Libran, ex-bras droit de Marc Jacobs chez Louis Vuitton. Après avoir fait ses classes chez Prada, Versace ou encore Gianfranco Ferré, Julie de Libran semble être le nouveau coup de pouce dont la marque avait besoin. Nous découvrirons ses prochaines collections en septembre durant la Fashion Week de Paris, pour son premier défilé printemps-été 2015.

Mais les grandes marques ne sont pas les seules à vouloir innover puisque la marque de prêt-à-porter, Comptoir des Cotonniers, a fait appel à la créatrice française Anne Valérie Hash pour redorer son blason.

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Anna wintour is watching you

La crise, la crise, la crise. La mode aussi en a entendu parler. En 2008, les répercussions de la triste situation économique sur le petit monde de la mode ne se sont pas fait attendre. Marx a envahi les catwalks et s’est querellé avec les maisons de couture. Les clientes se font rares et les budgets se voient chuter d’une trentaine de %, selon la grande industrie LVMH. Et ça s’est fait sentir. Dans ce mood de crise financière, les maisons semblent voir leur avenir d’un autre oeil. Nouveau souffle pour une nouvelle vie. Sur ces nouveaux directeurs artistiques pèse une sacrée pression. Mais la mode vaincra. Les créateurs n’ont pas dit leur dernier mot. On y croit.