Asteraceae est une marque française de streetwear lancée par Valentin Barbera en 2017. Ancien étudiant du Studio Berçot, il est inspiré par les fleurs du même nom. Asteraceae a pour intention de revisiter la garde-robe masculine contemporaine, avec des références au workwear, à la culture punk et hip-hop.

Pouvez-vous nous parler de votre collection hivernale ?

La collection est inspirée du morceau Ghost Town de The Specials. Les premières photos de cette collection avaient été réalisées à Londres par Stefano Venturi dans une ambiance très urbaine, retranscrivant un certain mal être de la jeunesse. Je voulais quelque chose qui me ressemble, avec des vêtements que j’affectionne tel que les blousons Harrington ou les marinières. On y retrouve de nombreuses références à des groupes de punk français des années 80 tels que les Berurier Noir. Toutes les pièces de cette première collection sont numérotées et limitées à 50 pièces, intégralement développées et assemblées en France.

Quelles sont vos inspirations ?

De manière générale, mes inspirations sont des vêtements que j’affectionne, que j’ai envie de m’approprier. C’est une sorte de melting-pot de toutes mes influences, aussi bien culturelles que sociales. 

Quel est l’homme contemporain que vous décrivez à travers vos créations ?

C’est un garçon qui a grandi, qui est devenu un homme avec beaucoup de nostalgie, qui garde chez lui tous ses vieux vinyles de musique punk, électronique ou hip-hop. Des piles entières de vieilles planches de skate, des cartons de vieux survêtements, il se souvient de  l’odeur des bombes de peintures. Je pense vraiment que la nostalgie est le mot qui définit le mieux cet homme. Peut-être même la mélancolie ?

À propos du nom de votre marque, entretenez-vous un lien avec cette dernière et le fait de composer un vestiaire masculin ?

Oui bien entendu, asteraceae n’est pas seulement un nom de marque, ou de plante. Les fleurs sont une obsession chez moi, aussi bien en cuisine que dans mes collections. Je ne voulais pas quelque chose de premier degré, pas de gros imprimé fleuri ou quelque chose du genre. La particularité des asteraceae est d’être en réalité une inflorescence et non une seule fleur. L’idée était de retranscrire la complexité de ces plantes dans l’assemblage des pièces ainsi que dans les tissus. La plus part de nos tissus sont biologiques, de composition naturelle, à base de plantes. Nos matières plus techniques sont recyclées, pour la plus part issues de bouteilles plastique. Cela permet de toujours revenir à une démarche éthique, réellement engagée pour l’environnement.

Quelles sont vos ambitions ?

Créer une mode plus consciente, plus engagée dans le respect des personnes.

Que prévoyez-vous pour la suite ?

Pour la suite nous allons redéfinir nos saisons, avec des collections distribuées au moment où elles sont présentées, sans longue attente. Nous allons également continuer notre production avec nos artisans en France, toujours dans une démarche engagée socialement et écologiquement.

Instagram de la marque : @asteraceae.co