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À l’époque de la dématérialisation, il y demeure certains objets totems dont on aime s’entourer. C’est le cas des vinyles qui ont fait un retour en force dans nos salons ces dernières années. On les « digge » (à la 12ème édition du Paris Loves Vinyl par exemple). On écoute la face A avant de retourner son disque avec un plaisir non dissimulé pour (re) découvrir la face B. On se rue sur les meubles Kallax ou les cadres Gladsax (d’une célèbre marque suédoise) pour exposer nos trouvailles. Mais que serait une collection de vinyles sans un disque de David Bowie ?

Le 24 mai prochain célèbrera le cinquantième anniversaire de la sortie de Diamond Dogs. Pour l’occasion, on pourra se procurer ce huitième et aventureux album de Bowie en édition limitée vinyle 50ème anniversaire remasterisé en half-speed et en vinyle picture gravé à partir du même master.

On se souvient de la très controversée pochette représentant Bowie en créature mi-homme, mi-chien peinte par l’artiste belge Guy Peellaert à partir des photos de l’illustre Terry O’Neill.

N’ayant pas obtenu les droits pour faire une adaptation musicale de 1984 de Georges Orwell Bowie imagine néanmoins un univers dystopique post-apocalyptique à travers ses chansons. Les Diamond Dogs, directement inspirés de l’univers de William S. Burroughs forment un gang d’adolescents qui sème le chaos dans Hunger City.

Un album concept, complexe et sombre, a décroché dès sa sortie en 1974 la première place des charts au Royaume-Uni et la cinquième aux USA. Certifié d’or avec 500.000 exemplaires vendus, c’est la meilleure performance américaine d’un album de Bowie. On peut envisager Diamond Dogs comme l’adieu de Bowie au glam rock, sa première approche de la soul, ou l’annonce du mouvement punk. Quoi qu’il en soit, sa puissance musicale et son imagerie ont inspiré des reprises à de nombreux artistes comme Beck, Tina Turner, Duran Duran ou Def Leppard. Bientôt sur vos étagères !

 

 

Texte Anne Vivien
Visuel Guy Peellaert