Le natif d’Harlem, Smoke Dza arrive avec son huitième album Homegrown, ce projet de qualité nous prouve encore une fois qu’il est un rappeur sous-estimé par le grand public.

Smoke Dza
Smoke Dza

Homegrown, nouvel album du rappeur américain Smoke Dza, marque un tournant dans sa maturité artistique et il réalise certainement sa meilleure prestation discographique. Son rap éloigné du style actuel, parfois assourdissant d’Atlanta, est une bouffée d’oxygène et on comprend que le rap est bien né à NY. En 2016, on avait apprécié son aventure « Don’t smoke Rock » avec le producteur Pete Rock mais on restait sur notre faim.

2020 Nouveau projet personnel, c’est une belle surprise, on retrouve de nombreux invités comme Jadakiss, le chanteur Eddie Cole sur « The Last term », ses compatriotes d’Harlem les légendaires Cam’ron et Jim Jones, Wiz Khalifa, Curren$y, Big K.R.I.T  sur le funky et groovy « Santos party house » qui sample le « Looking up to you » de Michael Wycoff  popularisé par le hit « Hey Mr Dj » des chanteuses de Zhane.

Smoke Dza
Smoke Dza

Des titres sur lesquels les boucles soul et jazzy nous rappellent certaines grandes heures du hip-hop avant l’émergence sudiste. En ces temps de la 5G, on prend le temps de vivre en écoutant « Survivor’s remorse » ou « Union Dues ». Ces ambiances cools comme fumer et se relaxer sont également les moments préférées dans la vie de Smoke Dza, le rappeur a bien choisit le titre de son album qui est aussi un clin d’œil à l’herbe.

Malgré une carrière avec des hauts et des bas, Smoke Dza a une vraie approche de lyriciste urbain, on flirte parfois avec des styles proches de Raekwon ou Ghostface du Wu-Tang Clan à leurs apogées. Il met bien en pratique le proverbe « C’est dans les origines que l’on trouve la modernité”  et Homegrown est un LP qui nous confirme que les différents boroughs New-Yorkais ont encore de belles pépites cachées.

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