Pour la fin d’année, Dior Homme a puisé dans ces ressources et imaginé un vélo BMX, crée en étroite collaboration avec la marque Bogarde – le spécialiste des vélos tout terrain. Ce n’est pas la première fois que la mode haut de gamme se brûle d’amour pour les sports extrêmes et urbains.

Dior x Bogarde

Les maisons de luxe seraient-elles en manque d’adrénaline ? Tout porte à croire que oui. Avant-hier, le compte Instagram de Dior s’est vu submergé de visuels inhabituels. En cause ? Une photo présentant le nouveau vélo BMX, estampillé Dior. L’objet à de quoi fait des jaloux tant sa beauté et son design sautent aux yeux, embelli grâce à une robe noire et argent et des touches de rouge. Pour cause, il est d’une qualité certaine car élaboré au côté du label français spécialisé dans les vélos de BMX, Bogarde donc forcément, la qualité et le style sont au rendez-vous. Kris Van Assche semble plus que jamais attaché aux sports urbains et apporte à l’héritage Dior, une patte jeune et révoltée.

Plus tôt dans l’année, Dior Homme présentait 3 planches de skateboard griffées « Hardior » pour la collection pre-fall. Léger contre-temps, pour acquérir ce set de 3 planches, il suffisait de débourser la modique somme de 790 euros – 10 fois plus cher qu’une planche standard. Qu’importe, rien n’est trop beau pour frimer sur des roulettes Dior.

Dior

L’amour des sports extrêmes n’est pas nouveau pour les créateurs de mode. Chanel et Marc Jacobs s’étaient déjà essayé à l’exercice en créant des planches de surf, il y a quelques années. Plus récemment, Louis Vuitton et Suprême présentait une planche de skate customisée des logos des deux parties sur un fond plus rouge que celui de l’amour. Le skate, par ailleurs, se fait de plus en plus présent dans les collections des créateurs, notamment dans celles du russe Gosha Rubchinskiy, qui a même élaboré une marque de skate avec son ami et skateur Tolia Titaev, nommée PACCBET.

Des questions restent légitimes face à cet engouement pour l’extrême. Le fait que les marques haut de gamme – souvent inaccessibles pour le commun des mortels – s’amourachent de ces sports souvent pratiqués dans la rue par des jeunes gens aux antipodes des valeurs du luxe n’est-elle pas une chose hypocrite. L’anecdote prête à sourire quand on sait aussi que que les sportifs ou amateurs pratiquant ces activités ne sont pas les acheteurs de ces objets.