La Fashion Week s’est peut-être finie, mais on a vu tellement de belles choses qu’il nous est impossible de ne pas vous en parler. Au programme de ce week-end, trois créateurs qui nous ont tapés dans l’œil : Lahssan, afterhomework et Masha Ma.
Lahssan
C’est dans un garage souterrain que se tenait la présentation de Dryce Lahssan pour sa marque éponyme lancée en 2010. Plongées dans l’obscurité, un groupe de filles sillonnent le parking, faisant résonner le claquement de leurs talons et leurs éclats de rires impromptus. Dans de magnifiques trenchs beiges, elles jouent ses scènes de complicité et de séduction sous l’œil amusé, presque voyeur, du public. Car, la séduction, c’est ce qui symbolise le mieux cette marque parisienne qui a choisi le trench-coat pour signature, à l’instar de Catherine Deneuve dans Belle de Jour. Mystérieuse, naturelle et un brin désinvolte, la femme Lahssan fascine par son élégance et fait de la pièce la plus indispensable du vestiaire parisien, un ultime objet de désir.
afterhomework
C’est sur un tout jeune créateur que notre regard s’est également arrêté durant cette Fashion Week. Jeune pousse mode, Pierre Kaczmarek s’est découvert une vocation de designer il y a deux ans après avoir regardé Anti-Fashion, le documentaire qui retrace le parcourues 6 d’Anvers, mais surtout de deux figures qui semblent l’avoir passionné ; Yohji Yamamoto et Rei Kawakubo. Conscient qu’il n’en est qu’à ses débuts, il travaille à ses collections après les cours et donne naissance, à juste titre, afterhomework, qu’il faisait défiler pour la première fois. Coupes simples et pièces déstructurées, on a hâte de voir ce que le jeune homme nous réserve par la suite, d’autant que Kenzo Takeda en personne s’est rendu au défilé.
Masha Ma
C’est au Bismarck Center que se tenait le défilé de la créatrice originaire de Shangaï pour Masha Ma, son label éponyme. Pour sa collection Printemps/Été 2016, matières techniques et coupes architecturées ont défilé sur des modèles masculins et féminins. Dans l’air du temps, sans en oublier d’être avant-gardiste, celle qui est sortie de la Central Saint Martins en 2008, nous a fait revivre avec style les classiques du cinéma de science-fiction, ou mieux encore le classique de Luc Besson, Le Cinquième Élément. On aime et on en redemande !