Après le scandale provoqué par H&M il y a quelques mois, et plus récemment celui de Dolce & Gabbana, c’est au tour de Prada de s’attirer les foudres des internautes. En cause ? La sortie d’une collection baptisée «  Pradamalia », dont les personnages feraient référence au « Blackface ». Focus.

Il y a quelques semaines, la maison Prada dévoilait “une nouvelle famille de mystérieuses petites créatures qui sont en partie biologiques, en partie technologiques et totalement Prada.” A priori, le schéma semble plutôt attrayant, sauf qu’une fois en boutique, les clients de la marque découvrent des figurines construites dans du bois foncé, affublées de larges lèvres rouges. Rapidement, une avocate activiste américaine Chinyere Ezie, a souligné la similitude de ces porte-clé avec les traits caricaturaux du « Blackface ». La nouvelle se repend comme une trainée de poudre et la toile entière s’insurge, accusant Prada de racisme. Une plainte que la maison italienne a tout de suite pris très au sérieux, comme elle l’explique dans un communiqué de presse officiel : « Les Pradamalia sont des porte-clés fantaisie, composés d’éléments issus du patrimoine de Prada. Il s’agit de créatures imaginaires qui n’ont pas vocation à faire référence au monde réel et certainement pas au Blackface. Prada Group n’a jamais eu l’intention d’offenser qui que ce soit et nous abhorrons toutes les formes de racisme et d’images racistes. C’est pourquoi nous allons retirer tous les personnages en question de nos vitrines et de nos magasins.”

Malgré tout, le sujet continue son bad buzz sur Twitter et les utilisateurs ne décolèrent pas : « Vous voulez dire que personne n’a dit : Attendez, cela ressemble à une caricature de l’époque de Jim Crow ? C’est dégoûtant. »