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Michaela Stark conçoit une lingerie faites main qui célèbre le corps sous toutes ses formes. La créatrice australienne a passé son enfance à se sentir comme “la fille plus size qui avait des poils et qui ne rentrait pas dans les codes”. Mais après avoir obtenu son diplôme de mode en 2017 et avoir pris un certain élan dans l’industrie, Michaela Stark a décidé de confronter ces sentiments directement avec ses créations. Elle a lancé son projet de lingerie à son nom, qui révèle toutes ses insécurités à travers de délicates pièces artisanales. Focus sur cette marque qui célèbre les bourrelets en les érigeant en véritables oeuvres d’art.

Les pièces que Michaela Stark crées, pour son projet personnel, sont conçues et modelées sur son propre corps, documentées dans des autoportraits intimes. Aussi attrayant que les sous-vêtements peu ordinaires soient, la lingerie n’est qu’un aspect du travail de Michaela Stark en tant que créatrice. Elle a commencé comme couturière pour un certain nombre de jeunes marques britanniques et est finalement devenue designer. Désormais installée à Paris, elle a passé du temps à travailler pour Marine Serre et sa liste de clients comprend Beyoncé, qui portait l’un de ses corsets personnalisés dans son dernier film “Black Is King”, rien que ça.

Désireuse de concevoir des vêtements plus intimes, Michaela Stark travaille comme une couturière. Elle réalise des modèles sur mesure qui s’adaptent aux corps de chacune de ses clientes et à toutes leurs formes. Ce processus créatif est quelque chose qui a été constamment entravé par les règles de nudité d’Instagram, qui “adore” la censurer. À l’ère du tout numérique et du body positive, le travail de Michaela Stark prouve que son projet célébrant les corps individuels et renversant les normes de beauté désuètes est plus que nécessaire en 2020.