L’hiver arrive et signe le grand retour d’une fringue maléfique : la doudoune en vinyle. Nous l’avions à peine abordée dans un précédent Seriously mais il me paraissait important de lui consacrer un véritable article. Et parce que je ne fais jamais les choses à moitié, j’accuse en réalité TOUS les vêtements en vinyle ! Qu’on se le dise.
Ne vous mentez pas à vous-même : on a tous eu autour de nous au moins une personne ayant déjà porté – ou portant toujours – cette pièce craignos dont la couleur noire luisante n’est pas sans rappeler celle des sacs poubelle 30 litres. Glamour, quand tu nous tiens. En fait, je suis quasi sûre que vous avez déjà succombé à l’appel de la doudoune en vinyle, pensant que cette dernière vous conférerait classe et distinction, avec une petite pointe de modernité et d’avant-gardisme non négligeable. Inconscients que vous êtes !
Pour vous prouver que le vêtement en vinyle est une invention du diable, je suis allée faire un tour sur Google (un conseil, ne faites pas comme moi et ne tapez jamais « vêtement vinyle » dans Google images). Le premier résultat de ma recherche m’a amenée sur un site à destination des gothiques et autres cyberpunks aficionados des fringues en latex et autres étrangetés. Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus comme preuve.
Si vous n’êtes toujours pas convaincus, sachez que le vêtements en vinyle est une pièce incontournable des amateurs de fétichisme et autres pratiques dont je ne veux même pas connaître l’existence. Je vous vois ricaner. J’espère que ça vous fera passer l’envie de vous acheter ce petit legging noir vernis ou ce tee-shirt col V en latex moulant vos pectoraux inexistants.
Alors, je sais bien que le plastique c’est fantastique, mais gardez ça pour vous ou pour la prochaine soirée infirmière proposée par votre BDE. Seule Britney Spears peut se permettre de porter du plastique sans avoir l’air ridicule. Et peut-être Catwoman aussi. Mais malheureusement, vous n’êtes ni l’une, ni l’autre.
Par Margaux Krehl