Retrouvez ci-dessus notre 5ème vidéo labellisée Rhythm. By Modzik sur le titre “Private Party” de Thérèse, extrait exclusif de son dernier album Rêvalité.

CRÉDITS VIDÉO :

DIRECTION ARTISTIQUE / RÉALISATION Marion Morin – PRODUCTION / IMAGE Sébastien Joubert – 1er ASSISTANT IMAGES / LUMIÈRES Elijah Regent  – SET DESIGN / DIRECTION ARTISTIQUE : GOUD Studio Captation – CAPTATION / MIXAGE : Nicolas Panier – STYLISTE Emeline Piot – MAKEUP ARTIST : Omar Booker – CHEF DE PROJET COORDINATION : Deniz Akkoyunlu – 

CRÉDITS MODE :

THÉRÈSE : Pantalon/Manteau/Veste : Issey Miyake –  Chaussures : Baron Papillon – Gants : vintage -Soutien gorge : Hélène Zubeldia – Bague /Collier/Bracelet : Hélène Zubeldia

 

Pour voir le shooting mode complet et lire l’interview de l’artiste cliquer ici

Thérèse - Rêvalité - Les Oreilles CurieusesThérèse : Rêvalité (album)

Peux-tu nous parler de ton parcours, comment la musique est arrivée dans ta vie ?

La musique a quand même toujours été plus ou moins présente dans ma vie mais de façon très différente par rapport à aujourd’hui. Quand je remonte aux origines, mon père était musicien amateur, il chantait et jouait de la guitare et de la batterie avec des potes. Pour lui, il n’a jamais été question que ce soit un “vrai métier” et je pense que par projection il pensait que ce serait impossible que ce soit un “vrai métier” pour moi aussi. Cependant, comme il aimait la musique, il m’a inscrite au conservatoire parce que j’en avais envie assez jeune, à l’âge de 10 ans. J’ai donc fait 5 ans de solfège et 5 ans de piano. Par la suite, j’ai découvert le chant et plus particulièrement le chant en groupe car je faisais partie des choeurs de Paris XIII sous la direction de Pierre Molina pendant 1 ou 2 ans, on chantait dans des églises. Quand je suis arrivée en prépa, j’ai dû arrêter le conservatoire par manque de temps et en arrivant en école de commerce, bizarrement, j’ai ressenti le besoin de faire ce retour à la musique et j’ai rencontré plein d’étudiant.e.s dans la même situation que moi. Je me suis retrouvée au Bureau des Arts à Lyon et c’est là que j’ai commencé à écrire mes premières chansons pop, créer un My Space et faire mes premiers cafés-théâtre. C’est là que j’ai pris goût à la scène devant un public assez conséquent à l’époque. J’ai fait ça pendant toute ma scolarité et ensuite, avec mes potes on a commencé à jammer dans des bars à Lyon. Je suis rentrée à Paris en 2009, il s’avère que j’avais un pote qui habitait près du bar l’Imprévu et j’ai jammé là-bas pendant 2 ans, tous les samedis avec tous mes potes. C’est là-bas que j’ai rencontré mon premier acolyte qui faisait partie de mon groupe La Vague de 2016 à 2020. D’ailleurs, Modzik avait parlé de notre EP Lemme Be. Le confinement est ensuite arrivé et en avril j’ai composé des chansons en solo. Très vite, Adam Carpels a rejoint l’aventure et on a sorti mon premier single en juin 2020. Voilà c’est comme ça que l’histoire Thérèse a commencé.

Pourrais-tu nous décrire Thérèse en quelques mots ?

Je le dis assez souvent, je me considère comme un arc-en-ciel, c’est-à-dire un mélange éphémère entre la pluie et le beau temps avec une palette de nuance sans vraiment de délimitations claires, et un carrefour social, de par mon histoire. Je me suis souvent retrouvée dans cette position de « pont » entre des choses qui avaient l’air opposées mais qui peuvent être compatibles et peuvent aussi se compléter comme par exemple l’Orient et l’Occident, Paris et la Banlieue, la bourgeoisie et la classe populaire etc. Donc yes, arc-en-ciel / carrefour social.

Tu baignes dans le milieu artistique depuis un moment, comment t’es venue cette passion ?

Je pense que c’est un truc de personnalité, dans l’environnement dans lequel j’ai grandi ce n’est pas forcément ce que mes parents ont mis en avant, je n’ai pas vraiment été sensibilisée à l’art ou à la culture. J’ai grandi à Vitry-sur-Seine, on ne parlait pas vraiment de ce genre de choses. C’est seulement arrivée au lycée que j’ai pris l’option arts plastiques – je me souviens encore de mon professeur Mr Ely -, ce qui m’a complètement transcendée. J’ai toujours été attirée par le beau avec un grand B, sans définition particulière, dans le sens où j’ai toujours trouvé que c’était ma réponse à beaucoup de choses. Je n’ai pas de standards de beauté mais le Beau c’est ce qui réussi à m’émouvoir. J’ai toujours été passionnée par cette sensation. Je crois que je suis accro à cette sensation. Petit à petit, à travers les cours d’arts plastiques, le fait d’arriver en prépa, à Paris et de m’ouvrir à plein d’expos, ciné, musique etc. cela m’a nourrie. Je continue à me nourrir de façon plus large et plus approfondie aujourd’hui. C’est venu à moi.

Musicienne, artiste, styliste, modèle et militante, tu as plus d’une corde à ton arc. Est-ce que cette casquette de « touche à tout » est un atout pour ta carrière ?

Cela me fait toujours bizarre quand les gens énumèrent toutes les activités que je peux avoir. À la fois cela me flatte comme cela peut me donner le vertige. Je crois qu’avec le temps j’ai appris à accepter et apprécier le fait de faire plein de choses en même temps sans me dire que je m’éparpille, car c’est parfois ce que les gens me reprochaient. Je pense avoir eu la sensation de m’éparpiller à certains moments, mais cette façon de faire est proche de ce que je suis. Je suis une grande curieuse et j’ai besoin de toucher à tout pour m’épanouir. Je suis incapable de me concentrer sur un seul domaine. Cela m’ennuierait assez vite. Et quand je m’ennuie je ne suis pas créative. J’essaie quand même de me discipliner pour ne pas commencer un projet et en entamer un autre sans le finir, ce serait dommage. Je me suis rendu compte que c’était un atout pour ma carrière musicale et pour mon accomplissement personnel car ce sont des domaines qui se complètent. J’adore savoir par quel domaine les personnes que je suis sur les réseaux sociaux m’ont découverte par exemple.

Peux-tu nous faire un résumé de ton nouvel EP « rêvalité » ?

Mon premier EP solo est sorti le 12 mars 2020, le jour de mes 35 ans. C’est un mélange entre les mots “rêve” et “alité”, “rivalité” et “rêve” et “réalité”. C’est à la fois un hommage de ce que nous sommes en train de vivre, une période qui nous a pas mal secoués et un hommage à ma façon de voir la vie, un espace entre le rêve un paradigme que je me construis, et le réel. Cet EP est composé de 6 titres plus 1 remix qui parle des relations toxiques et notamment à commencer avec celle qu’on a avec soi-même. Avec « Chinoise ? » aussi, la chanson qui traite des clichés des personnes d’origine et de faciès asiatique, et qui appelle à la convergence des luttes, qui ne défend pas que les communautés asiatiques, mais tout type de minorité. On peut se réapproprier ce que les gens considèrent comme étant des différences pour en faire des forces. Il y a « Skin Hunger », le troisième single qui a été sorti avec un clip et malheureusement qui a été partiellement censuré par Youtube (épreuve assez difficile), qui ironiquement parle justement de l’ère dans laquelle on vit et du manque de « pot » du manque d’humanité, de nos vies et de nos relations à travers nos écrans. C’était aussi une façon de rendre hommage à plein de corps différents, au corps humain tout simplement. Il y a ensuite « Differently », qui traite des répétitions de schémas ou plutôt de la façon dont souvent la vie nous offre des secondes chances. On a parfois l’impression d’être coincé.e.s dans des schémas mais parfois il suffit de saisir une opportunité pour transformer notre situation et apprendre de nos erreurs. « Apocalipstick », c’est une sorte de dystopie qui parle de cette ère post covid. Par docilité ou par peur, on s’autodétruit, on détruit notre propre liberté. On arrive à se museler les un.e.s les autres, animé.e.s par la peur. Et enfin on a “Private Party”, qui finit quand même par une note optimiste car je suis pas mal critique envers la société – ce sont des sujets qui me touchent beaucoup. Ce titre, c’est une invitation à monter une armée de l’amour entre femmes, hommes, non binaires, qui voudra. C’est aussi une façon d’apprendre à aiguiser notre pensée critique et de se servir de l’amour comme arme contre la bêtise, la peur et tout le reste. Et pour finir, il y a le remix de T.O.X.I.C par un pote qui s’appelle C
Kasbah que j’aime beaucoup.

Tu composes en solo ou tu as une équipe pour t’aider à cela ?

Évidemment on parle de projet solo, mais il faut savoir qu’on n’est jamais vraiment tout seul. En tout cas, ce n’est pas la voie que j’ai décidé de prendre. Je co-compose avec un producteur Adam Carpels dont j’aime beaucoup le travail. Pour la première maquette, il est venu à Paris et ça lui a donné envie de m’aider à produire l’EP, et donc il a finalisé quelques projets que j’avais commencé, il m’a proposé d’autres prods etc. C’était super chouette, ensuite, je suis allée en studio pour travailler avec une troisième personne qui s’appelle Alexandre Zuliani avec lequel j’avais déjà travaillé sur le deuxième EP de La Vague. Donc non je ne suis pas du tout toute seule et cela ne m’intéresse pas d’ailleurs. Là par exemple, je sors d’un camp d’écriture à Milan où j’ai pu travailler avec d’autres producteur.ice.s, chanteur.se.s français.e.s et italien.ne.s, et je me rends compte à quel point c’est ça qui me fait du bien et qui me transporte. Je trouve que partager la création c’est ça aussi la vraie richesse.

Sur ton EP, tu es accompagnée par le musicien Kengo Saito, comment avez-vous décidé de collaborer ?

Il s’avère que je connais Kengo depuis.. Je saurais à peine dire depuis combien de temps et comment. Il me semble que cela s’est fait via Lika Minamoto qui est une mannequin et actrice japonaise que j’ai connue lorsque j’étais au service marketing chez Kenzo Parfums car elle en était l’égérie. D’une façon ou d’une autre, je me suis retrouvée avec Kengo Saito et j’ai vu qu’il était également comédien et musicien et ça me fascinait parce qu’il ne joue que des instruments traditionnels afghans et j’avais trouvé ça magnifique. Quand j’ai commencé à composer notre son, j’ai écrit quelques lignes sur des instruments virtuels ou même avec un piano avec des gammes un peu “orientalisantes”. Et je m’étais dit que ce serait cool de faire jouer ça par un vrai musicien. Kengo m’est venu en tête. Au départ, je n’avais pas envie de tomber dans ce cliché des instruments purement laotiens, ou purement vietnamiens ou chinois. Je voulais justement un peu perdre l’auditeur et m’amuser avec des mélanges et des contrastes inattendus. Et justement avec Kengo Saito, Japonais né au Japon et vivant en France, jouant des instruments afghans sur des gammes sud-asiatiques, je trouvais ça vraiment intéressant. On a ensuite imaginé le son ensemble, ça s’est fait de façon très naturelle et on a passé un moment magique en studio.

Chaque morceau est un nouveau combat ?

Bah ouais un peu, un combat pas forcément douloureux mais un combat quand même. Qu’elles soient tournées vers l’extérieur ou tournées vers l’intérieur, mes chansons traitent toujours de sujets importants qui me traversent. Je considère un peu la vie comme un aller-retour entre ce qui se passe à l’intérieur de soi-même et nos relations avec nos environnements. Donc ouais chaque chanson est un nouveau combat de l’acception du monde qui nous entoure et tente de le rendre un peu plus optimiste.

Sur Youtube, tu nous parlais de #selflove, comment as-tu appris à avoir confiance en soi ? Quel conseil pourrais-tu donner à nos lecteurs pour croire en eux ?

Je suis ravie que cette vidéo soit venue jusqu’à vous! Je ne sais même pas si je saurais vraiment répondre à cette question. La seule chose que je puisse conseiller, c’est apprendre à se connaître. Je pense que c’est la clé de beaucoup beaucoup de choses. Apprendre à se connaître c’est un premier pas pour apprendre à s’accepter. Apprendre à s’accepter c’est la meilleure façon d’apprendre à accepter l’autre et on se rend compte qu’on vit pour soi et aussi à travers la communauté qui nous entoure. La confiance elle est quelque part entre tout ça justement. Et plus on sera apaisé par rapport à l’image qu’on projette, plus on s’approchera de l’acceptation de nos bons côtés comme de nos mauvais. Je crois que l’idée ce n’est pas de gommer les émotions qu’on ressent c’est plutôt de mieux apprendre à les maîtriser pour mieux vivre avec. Pour croire en vous, apprenez à vous connaître, à voir ce que vous avez de beau et d’unique. Essayer le moins possible de vous comparer parce que c’est une source de souffrance même si c’est compliqué à appliquer. J’ai écrit une chanson à Milan justement, les paroles c’était « We’re not special, we’re all unique, it’s when you realize it that all becomes magic. » Personne n’est spécial, on est tous uniques et c’est quand on le réalise que tout devient magique. Et ça j’y crois pas mal, tenter de s’extraire de cette compétition que nous impose sans cesse la société comme s’il n’y avait pas de place pour tout le monde. Alors que selon moi, chacun à sa place.

Tu es une artiste engagée, de nombreuses personnes s’identifient à toi, quel lien as-tu avec ton public ?

Je ne sais pas s’il y a beaucoup de personnes qui s’identifient à moi mais en tout cas ça me fait plaisir. Je crois que ça me touche, j’essaie d’être la plus transparente possible, le plus moi-même. J’accepte les compliments sans faire gonfler mon ego et j’accepte les critiques bien sûr, j’essaie toujours de répondre à tout le monde même si cela devient un peu compliqué. Petit à petit, mon compte Instagram grossit donc je peux de moins en moins répondre à tout le monde. Ce qui a un côté à la fois positif et négatif. Mais les gens ont l’air de comprendre et je les remercie pour ça. J’essaie de faire en sorte que les gens comprennent que les artistes et les personnes sur Instagram sont des personnes ordinaires avec des espoirs, des doutes, des faiblesses, comme tout le monde.

Le style est aussi une manière d’avoir confiance en soi, toi qui est styliste, comment relies-tu la mode et l’assurance personnelle ?

Bien sûr que le style est une manière d’avoir confiance en soi, j’en suis persuadée. D’ailleurs quand j’étais ado, cela m’a servi de carapace. Pour moi le style est une manière de maîtriser l’attention que l’on porte à ta personne. C’est un moyen de pouvoir diriger le regard là où ça nous arrange. C’est devenu une façon d’exprimer de ce que je suis à l’intérieur avant d’ouvrir la bouche d’une certaine façon. C’est comment tu portes les choses, la mode c’est un langage non verbal et puissant. Quiconque porte un vêtement ou n’en porte pas, dit quelque chose sur sa personne. Moi je me dis que plus tu maîtrises, plus tu comprends ce que veulent dire les vêtements et tu peux maîtriser ta confiance en soi. Crier aux couleurs, crier à la liberté. Pour moi, la vie devrait être une grande soirée déguisée. C’est une façon de porter de la joie. Les gens portent généralement des couleurs sombres sur Paris et personnellement j’ai toujours été très inspirée par Londres avec des imprimés, des couleurs mélangées à la sobriété à la française, voire même japonaise et coréenne. Pas mal de personnes pensent que la mode c’est quelque chose de superficiel. Cela dépend de la façon dont c’est fait. On peut militer par la mode, c’est très politique. Porter une jupe c’est politique, porter un crop top c’est politique. C’est pour toutes ces raisons que cela me passionne.

Considères-tu l’expression « fashion faux pas » ridicule ou au contraire justifiée ?

[Rires] Le fameux fashion faux pas… Encore une fois, ce n’est pas ce que tu portes, c’est comment tu le portes. Si tu le portes comme c’est conseillé dans les magazines par exemple, ce ne sont que des inspirations à remodeler à son image. Quelque part le fashion faux pas pour moi c’est quand tu ne crois pas à comment tu portes les choses. Je compare très souvent la mode à une idée, par exemple, peu importe le nombre d’idées que tu peux défendre si tu y crois et peu importe ce que les gens auront à te dire, s’ils ne sont pas d’accord, cela ne fait rien. De la même façon si tu portes un vêtement de telle manière et que cela te convient à toi, personne n’a le droit de venir te contredire. Ce que je pourrais « reprocher » aux gens, c’est de ne pas comprendre pourquoi ils portent tel ou tel vêtement. C’est ce que j’appelle être déguisé.e, ce que je pourrais considérer comme un fashion faux pas. C’est de la pure imitation, sans comprendre d’où vient le vêtement, sa signification etc. L’idée c’est vraiment de faire ressortir sa personnalité.

As-tu une expérience ou anecdote un peu loufoque à nous raconter ?

J’en ai pas mal hein… [rires]. J’ai surtout des anecdotes de tournée, parce que les tournées c’est toujours un peu la surprise. La dernière date que j’ai faite avant hier, j’étais à Morlaix pour faire la première partie de Suzane et il s’avère que je devais rentrer du Writing Camp de Milan le jeudi soir pour jouer le vendredi soir et finalement mon avion a été annulé pour des raisons techniques. J’aurais pu m’en douter le numéro de vol c’était « 1313 » [rires]. Par chance j’ai eu un autre vol le lendemain à 6h, j’ai dormi 2h, quand je suis arrivée j’ai dû enchaîner train, taxi etc. tout ça pour assurer le show derrière et faire comme si je n’avais pas eu toutes ces galères juste avant aha.

L’été dernier pour le festival “au fil du son” à Civray, on est montés dans le train. Puis colis suspect bien sûr, donc on est tous descendus du train et on a décidé au bout de 30min de chopper une voiture et on a foncé sauf que c’était pendant les vacances scolaires donc on s’est retrouvés bloqués 6h dans les embouteillages. On est arrivés au festival 10min avant que je monte sur scène. J’ai dû me changer très rapidement, on n’a pas fait de balances, c’était assez épique et encore une fois on a dû faire comme si de rien était alors qu’avant c’était la catastrophe. Ce sont de bonnes anecdotes à raconter a posteriori mais sur le moment c’est difficile à vivre ahah.

As-tu de nouveaux projets à venir ?

Ça oui, j’en ai toujours plein. Musicalement, je suis en train d’écrire la suite, j’ai déjà interprété deux nouvelles chansons « Jealous » et « Anthropocentric » sur scène . En janvier on s’est fixés une dizaine de jours pour terminer les pré-prods du prochain EP avec Adam. Et ensuite en parallèle, je suis en train de préparer une ligne de merch de sweat made in France par des femmes en réinsertion. J’ai une collab prévue bientôt avec Laurène Bastide que j’aime beaucoup pour son podcast La Poudre que je vous annonce bientôt. Je passe également quelques castings après être apparue dans la mini-série Chritsmas flow de Nadège Loiseau sur Netflix, pour l’instant je peux pas vous en dire plus aha. Je serai l’un des visages de Kickers l’année prochaine et là je suis sur un projet de co-écriture d’un livre avec d’autres femmes. Les projets se multiplient et j’adore ça. Mais en attendant, vous pouvez continuer de me suivre sur les réseaux, les plateformes etc. et me retrouver en live, la prochaine le 3 décembre à bars en trans, le 9 décembre à Meaux, puis dans le sud de la France par la suite.

Je vous embrasse très fort et à bientôt