Elle est notre cover girl du mois ; Tinashe, étoile montante du R’n’B aux allures pop sucrée nous a accordé un entretien exclusif, histoire d’embellir notre tout nouveau numéro Modzik #49. Extrait.
Texte – Elisabeta Tudor
Ce joli petit minois qui chante le tube de l’été « Superlove » en jouant à la maître-nageuse sauveteuse à la plage appartient à la chanteuse Tinashe, ancienne membre du girl band The Stunners et star montante du R’n’B outre-Atlantique au goût de Hollywood chewing-gum. Mais les apparences sont trompeuses : derrière ce visage d’ange et ces allures sucrées de jeune femme de 23 ans se cache une artiste déterminée et ambitieuse, puissante sans être féroce – mais ceinture noire en taekwondo, on précise – qui a construit sa carrière solo elle-même, en écrivant et enregistrant ses premières mixtapes et certaines chansons de son première album Aquarius dans sa chambre à coucher pour finalement partager la scène avec des poids lourds du show-bizz, tels que Janet Jackson, Nicki Minaj et Drake, pour n’en citer que quelques-uns. À l’aube de la sortie de son second album Joyride, nous invitons Tinashe à se confier sur son évolution musicale et sur l’importance du girl power. Rencontre.
Avant de faire carrière en solo, tu faisais partie du groupe The Stunners. On retrouve souvent la notion de « Girl Power » dans les girls bands, qui va au-delà de la musique : aider les jeunes filles à prendre confiance en elles, à prendre conscience de leur pouvoir… Est-ce que tu te reconnais dans tout cela ?
Absolument. Ce n’était pas dans mes projets d’intégrer un girls band, mais j’ai saisi l’opportunité quand elle s’est présentée. J’avais seulement 14 ans et travailler aux côtés d’autres jeunes filles m’a appris énormément de choses. Cela m’a donné envie de continuer à transmettre un message émancipé à travers ma musique, d’encourager les filles à poursuivre leurs rêves, à prendre le contrôle et à créer leur propre destinée.
Créer ta propre destinée, c’est ce que tu as fait après The Stunners en enregistrant ta première mixtape, In Case We Die, dans ta chambre. Quelles émotions voulais-tu exprimer dans celle-ci ?
Cette période était extrêmement importante pour moi. Je venais de quitter le groupe et je souhaitais faire entendre ma voix, montrer aux gens l’artiste que j’étais. In Case We Die était mon introduction auprès du public, ma façon de me présenter et il s’est passé quelque chose de magique. C’était un projet très émotionnel, qui m’a ensuite mené à Reverie, ma seconde mixtape, sortie seulement six mois après. Ces deux projets m’ont montré dans mon état le plus pur.
Y a-t-il des morceaux dans Joyride qui te tiennent à cœur, qui sont plus personnelles que d’autres ?
Il y en a certaines. « Fire and Flames » par exemple, parle d’une situation que j’ai connue et dont j’ai besoin de continuer à parler. C’est une chanson qui parle de ces relations où l’autre personne n’est pas la bonne pour vous et je pense que bien des gens peuvent s’y identifier. « Soul Glitch » en est une autre. Elle évoque les émotions que j’ai pu ressentir durant l’enregistrement de Joyride. Même si le nom de l’album est Joyride, il parle autant des hauts que des bas auxquels j’ai fait face durant cette aventure, de mes obstacles et mes réussites.
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Tinashe ainsi que le shooting exclusif produit par Modzik à Los Angeles dans le nouveau numéro #49 disponible en kiosque à partir de vendredi 16 septembre.