Depuis quelque temps il se passe quelque chose d’excitant dans l’Hexagone : la pop française ne semble s’être jamais si bien portée depuis longtemps avec une pluie de nouveaux artistes plein de talents…

On commence avec Juliette Armanet, en digne représentante de la génération Berger-Sanson, on poursuit avec l’addiction nocturne de Blondino et son génial “Jamais sans la nuit”, la pop 80’s de La Féline, Saint Michel qui nous promet un nouvel album pour la fin de l’année, les trublions de La Femme qui nous empêche toujours de tourner en rond, suivi de IGIT au style nettement plus classique.

Quand à Jeremy Chatelain il utilise sans vergogne le même sample que le “Veridis Quo” des Daft Punk. faisant figure de vétéran ici Yuksek nous emmène dans la station spatiale avec Thomas Pesquet, tandis que la jeune et jolie Alexia Greedy s’abandonne à la caméra de Mathieu César.

Fille des mythiques Eli & Jacno, Calypso Valois est sublimée par la production de Yan Wagner, tandis que Yelle et Corine s’amusent avec avec facétie. L’outsider ici semble être le canadien Peter Peter qui a toutefois produit son album à Paris alors que les Papooz proposent leur pop légère et dansante sans oublier le retour de Juveniles sous la houlette de Joakim. On retrouve ensuite Lili Poe toujours envoûtante avec une nouvelle version son “Echo” avec Ambre Cardinal puis la réunionnaise Tess produite par Choke Industry (Lilly Wood And The Prick). Les garçons Da Silva et Aliocha ne sont pas en reste avec chacun un album à la clef. Juniore intrigue avec sa pop teintée 60’s suivie de la géniale et étonnante Cléa Vincent et son attitude iconoclaste à souhait. Le duo pop HER revient avec leur tout nouveau Her Tape #2.

On part ensuite sur les pistes de danses ensuite avec le retour d’Anoraak, l’énigmatique duo The Blaze, Vitalic avec David Shaw en invité, le groove chaloupé de Polo & Pan, Joakim en mode kabuki pour son “Samuraï et enfin pour terminer une fille en qui ont croît beaucoup en la personne de Claude Violante, une de nos artistes coup de coeur.

crédit visuel : Pierre & Gilles